MONDIAL 2010
26 Juin 2010 – Page : 12 L’Expression
Le footballeur international algérien, Rafik Saïfi, a réussi à faire parler de lui, et de quelle manière, dans les médias étrangers lors de ce Mondial 2010.
Evidemment, ce ne sont pas ses piètres performances qui ont été mises en évidence, mais tout simplement sa lâcheté. La nouvelle a fait le tour du monde, Saïfi a osé gifler une journaliste, une compatriote, dans la zone mixte, à la fin du match qui opposa l’Equipe nationale à celle des Etats-Unis.La journaliste qui e trouvait dans l’exercice de ses fonctions à l’étranger a été ainsi victime du comportement d’un footballeur connu pour son manque d’éducation et sa petitesse d’esprit. Envoyée spéciale du quotidien sportif national Compétition, Asma Halimi, a déjà eu à faire à cet énergumène en Algérie, il y a quelques mois, lors du match amical face à l’Uruguay qui eut lieu au stade du 5-Juillet.
Saïfi a insulté notre consoeur avant de lui jeter une bouteille d’eau au visage. Sa rancune non apaisée, il récidive cette fois encore en la giflant, sous l’oeil des journalistes étrangers, choqués par une tel acte de brutalité, envers une femme, une compatriote. Cet acte condamnable a d’ailleurs été montré en boucle par les chaînes étrangères de télévision.
Un Saïfi qui fit état de sa pugnacité, non point dans le jeu, mais réserva son agressivité à une femme. Une femme!!! Ce petit joueur qui n’a pas su s’imposer sur le terrain s’est par ailleurs, distingué dans les coulisses par son négativisme. Rafik Saïfi est connu pour son comportement brutal et son manque de civisme que ce soit avec la presse ou avec ses entraîneurs et ses coéquipiers. Il a d’ailleurs été à l’origine de plusieurs conflits au sein de l’EN, et plusieurs joueurs en ont fait les frais. N’acceptant jamais d’être critiqué, Saïfi est pourtant très limité et les avis ont toujours été partagés concernant ses qualités sportives. Certains spécialistes ont même conclu qu’il était fini lors de la CAN 2010. En fait, tous les spécialistes étaient unanimes à dire que M.Saïfi n’avait pas le niveau d’une compétition aussi élevée que le Mondial. Mais, contre toute attente et paradoxalement, le staff des Verts a décidé de lui renouveler sa confiance. A tort ou à raison? Vu la performance enregistrée lors du Mondial, on est tenté de dire, sur avis des observateurs de la scène sportive, que la convocation de Saïfi a été la pire des erreurs. En outre, l’ancienne coqueluche du Mouloudia d’Alger n’a pas le niveau intellectuel adéquat qui lui aurait permis de s’adapter aux situations nouvelles ou seulement pour se comporter décemment avec les gens.
Saïfi a souvent fait l’objet de critiques, mais pourquoi n’a-t il pas frappé des journalistes hommes? Tout simplement parce que sa lâcheté et son manque d’éducation l’ont dirigé vers une jeune femme sans défense.
Interviewé par Al Jazeera, Rafik Saïfi, avec son légendaire langage de rue, n’a pas semblé avoir de remords et encore moins s’excuser pour le geste grossier commis envers une femme. «La journaliste veut se faire un nom et a voulu grossir l’affaire uniquement. De toute façon, elle ne pourra rien contre moi.» Cependant, devant la gravité des faits, Saïfi s’est vite trouvé un alibi du nom de Chaouchi, affirmant qu’il était témoin. «Chaouchi était présent et il pourra témoigner que je n’ai pas agressé cette fille.»
Pour sa part, Asma Halimi assure qu’elle se battra jusqu’au bout pour avoir gain de cause. «J’ai saisi la FIFA sur place et je déposerai plainte en Algérie également pour agression physique.» Courageuse et digne, la journaliste tient tête à son agresseur et ne compte nullement se laisser intimider.
Soutenue par des milliers de personnes sur Internet, cette dernière promet de ne pas faire machine arrière. De fait, le ministre de la Communication, M.Nacer Mehal, a contacté la victime pour lui témoigner sa solidarité et son indéfectible soutien. Egalement épaulée par la famille de la presse algérienne, Asma Halimi n’est pas seule à se battre contre ce voyou, mais tout le monde est mobilisé afin que dans l’avenir de tels gestes indignes ne se reproduisent plus, notamment de la part d’un footballeur professionnel qui côtoya nombre de gentlemens du jeu à Onze dans le monde.
Linda CHEBBAH
27 juin 2010 à 15 03 02 06026
c mon article…il faut tjrs indiquer la source qui est l’expression
2 juillet 2010 à 15 03 08 07087
saifi je taime