La journaliste Asma Halima a, dans une communication téléphonique à Echorouk, affirmé qu’elle a été lâchement agressée par le joueur international Rafic Saifi, alors qu’elle accomplissait son devoir professionnel dans la zone réservée aux journalistes au stade de Pretoria, avant d’ajouter que cela s’est passé devant de nombreux journalistes.
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Echorouk : racontez-nous l’incident dans tous ses détails ?
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Asma Halimi : J’étais en compagnie de l’oncle de Ziani et d’un journaliste français dans la zone réservée aux journalistes, où nous attendions la sortie des joueurs. Lorsque j’ai vu Saifi venir vers nous, alors j’ai essayé de l’éviter et j’ai reculé. Mais, il est venu vers moi et m’a giflé. J’ai essayé de répliquer, et je pense que je l’ai touché au niveau de la bouche.
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Echorouk : …Et que s’est-il passé par la suite ?
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Asma Halimi : Il est revenu une deuxième fois et m’a frappé avec une bouteille d’eau et m’a menacé de mort, me disant : « Je te tuerai…C’est moi qui vais te tuer » par la suite, un nombre de journalistes étrangers sont venus vers moi me demandant de me calmer.
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Echorouk : Y avait-il quelqu’un de la FAF ou bien un joueur de la sélection ?
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Asma Halimi : Non…Il n’y avait personne dans la zone réservée aux journalistes.
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Echorouk : Qu’avez-vous fait après l’agression ?
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Asma Halimi : Je me suis directement dirigée vers les représentants de la FIFA. Apres m’avoir écouté, je leur ai remis une plainte.
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Echorouk : Quelle a été la réaction des représentants de la FIFA après ce qui s’est passé ?
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Asma Halimi : Ils m’ont dis qu’une commission compétente se réunira pour se pencher sur la question, après qu’ils eurent rédigé un rapport détaillé sur l’incident.
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Echorouk : Quelle a été la réaction de vos confrères journalistes Algériens ?
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Asma Halimi : réellement, ils n’étaient pas présents sur les lieux. Mais, ils m’ont appelé par la suite m’affirmant leur solidarité avec moi. Il y a aussi le ministre de la communication, qui m’a appelé par téléphone et a condamné ce qui m’est arrivé.
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Echorouk : Qu’en est-il des journalistes étrangers ?
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Asma Halimi : il y avait un certain nombre de journalistes étrangers qui ont vu ce qui s’est passé. Ils m’ont affirmé qu’ils sont prêts à témoigner dans l’affaire. Alors, ils m’ont remis leurs coordonnées personnelles, à savoir les numéros de téléphone et leurs adresses E-Mail.
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Echorouk : On veut connaître la position de la FAF dans cet incident..y a-t-il un de ses représentants qui vous a contacté ?
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Asma Halimi : Non…Personne ne m’a contacté. Je pense que leur mutisme prouve clairement leur complicité…Telle est mon explication à leur position.
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Echorouk : Pensez-vous que la réaction de Saifi revient à un vieux problème entre vous. Apparemment, il vous a déjà agressée juste après la rencontre entre l’Algérie et l’Uruguay ?
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Asma Halimi : C’est exact..il m’a agressé au stade du 05 juillet, mais malgré cela, je n’ai écris aucun mot. Il est revenu et m’a menacé de mort en Angola. Ensuite, Mohamed Raouraoua a intervenu et lui a demandé d’arrêter son comportement immoral.
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Echorouk : Pensez-vous que le problème est fini du fait que vous ayez contacté la FIFA ?
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Asma Halimi : Non…jamais. Une fois en Algérie, je déposerai une plainte pour agression physique et diffamation.
26 juin 2010
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