Editorial (Mercredi 23 Juin 2010)
L’opportunité d’entrer dans l’histoire est réelle, et il va falloir la saisir pour faire taire à jamais nos détracteurs, particulièrement ceux qui ont mis en doute le mérite de l’Algérie de participer à ce Mondial après qu’elle eut écarté de son chemin l’Égypte, qui pensait que c’était un droit pour les “Pharaons” et non une qualification à gagner sur le terrain.
L’heure de vérité est arrivée pour les Verts. Face aux États-Unis cet après-midi, ils livreront un combat sans merci pour espérer poursuivre l’aventure sud-africaine. Après avoir forcé l’admiration des spécialistes par leur belle prestation face à l’un des favoris en puissance de l’épreuve, qu’est l’Angleterre, ils devront tenir en respect une équipe américaine connue pour ne rien lâcher. Le nul arraché face aux “British” leur permet de garder intactes les chances d’une qualification historique au second tour d’un Mondial.
Une telle réalisation sera extraordinaire à plus d’un titre. Seul pays arabe participant à cette Coupe du monde, l’Algérie pourrait également devenir l’unique pays africain à se qualifier aux huitièmes de finale de l’épreuve, car les chances des autres représentants du continent se sont réduites comme une peau de chagrin après leurs récents résultats négatifs. Cela devrait constituer une source de motivation supplémentaire pour les joueurs, en plus du fait que nombreux sont les peuples du tiers-monde, notamment les Palestiniens, à espérer une victoire algérienne contre l’Amérique, ne serait-ce que pour savourer le plaisir de voir des “Yankees” vaincus.
L’opportunité d’entrer dans l’histoire est réelle, et il va falloir la saisir pour faire taire à jamais nos détracteurs, particulièrement ceux qui ont mis en doute le mérite de l’Algérie de participer à ce Mondial après qu’elle eut écarté de son chemin l’Égypte, qui pensait que c’était un droit pour les “Pharaons” et non une qualification à gagner sur le terrain. Aussi, les Algériens, déçus au début par le rendement des coéquipiers de Nadir Belhadj contre la Slovénie, sont de nouveau optimistes et croient sérieusement qu’ils vont prendre la mesure des Américains.
Face à ce coriace adversaire, il va falloir faire preuve de vigilance durant les quatre-vingt-dix minutes du match pour éviter de se faire surprendre, car les Américains ont montré dans toutes leurs rencontres qu’ils ne renoncent jamais. Anglais et Slovènes, qui ont mené au score face aux États-Unis avant de se faire rejoindre, ont eu à le vérifier. C’est dire que le combat sera rude ! Mais, connaissant l’esprit d’abnégation des Antar Yahia, Madjid Bougherra et autres Karim Matmour, l’espoir de voir le onze national parmi les seize meilleurs de la planète football est à portée de main.
23 juin 2010
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