Qualification pour les huitièmes de finale, le de 23 juin 2010 A.Bianchi/REUTERSDe notre envoyé spécial à Pretoria
Le grand rêve algérien est passé. Cette équipe là voulait effacer la génération 1982 des tablettes, mais elle est tombée contre trop fort pour elle dans ce groupe. Le billet pour les 8es, les Algériens ne l’ont jamais eu entre les mains. Mais ils n’ont jamais été loin de se le mettre en poche. Les coéquipiers de Foued Kadir vont souvent se repasser le film de la 6e minute, avec cette reprise de volée de Djebbour
qui s’écrase sur la barre. Mais depuis janvier et la CAN, les Fennecs n’ont marqué qu’un seul but: un penalty en match amical contre l’équipe B des Emirats Arabes Unis. On a vu pourquoi mercredi. Parce que la logique aurait voulu que Ziani et Yebda passent moins de temps à ralentir les actions. Et qu’en bout de chaîne, Matmour (38e) et Djebbour (45 + 1) traîne un manque de réalisme assez terrifiant devant les cages adverses. Comme dans toutes les grandes défaites algériennes, cela finit en eau de boudin par l’expulsion d’Antar Yahia (93e).
Le coup de lame de Donovan
Pourtant, les Américains aussi ont été très souvent proches de la sortie. Pendant 91 minutes d’ailleurs. Jusqu’à la libération, signée Landon Donovan (1-0, 92e). Au coup de sifflet final, la joie US était tellement grande qu’on avait l’impression qu’il venait de la gagner, cette compétition. Mais la libération est à la hauteur du suspens. Ce petit but qui les envoie à l’étage supérieur, les hommes de Bob Bradley aurait dû le marquer bien plus tôt, sans une guigne monumentale. Deux fois, le portier des fennecs était battu. Mais deux fois, Altidore (37e) et Dempsey (57e) ont loupé le cadre à quelques mètres de la cible alors qu’elle était vide. Le reste, c’est Raïs M’Bolhi qui s’en est chargé, attirant toutes les tentatives yankees comme un aimant. Jusqu’aux arrêts de jeu, et le dernier coup de lame de Landon Donovan.
Antoine Maes
23 juin 2010
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