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LIVRE Aïn Sefra, entre nomadisme et urbanité

20 juin 2010

1.LECTURE

C’est l’œuvre de deux chercheurs-écrivains, Sandra Guinands et Yazid Benhounet, qui a paru en France dernièrement et dont les auteurs l’ont publiée après un séjour d’un mois dans la région. Elle a été publiée avec l’aide du prix «Envie d’Agir» de la direction régionale jeunesse et sports du nord Pas-de-Calais France.

C’est aussi une étude approfondie et c’est beaucoup plus une recherche ethnologique sur la vie des nomades que sur les sédentaires. Conçu en trois sous-titres : «Sud oranais», fragments ethnographiques (une mosaïque ethnique et tribale) ; «Histoire locale, mythes locaux» ; «Rencontres avec les gens nomades et citadins». La publication de ce livre fait suite à une exposition intitulée «Nomadisme et Urbanité»» organisée par des ethnologues en France. Dans cet ouvrage, Sandra et Yazid, qui ont sillonné cette contrée du sud-ouest du pays de Oulakak (Extrême Ouest), à Langhar Extrême-Est de Aïn- Sefra), en passant par Sfissifa, Aïn- Sefra, Tiout, Asla, et Aïn-Ouarka, ont évoqué tout simplement tout ce qui a été dit et entendu. Ils ont laissé la parole librement à Ahmed Aârar, un nomade bigame de Langhar, éléveur de moutons, qui, sous une kheima, les a fait vivre un bon moment avec sa tribu et comme veut la tradition, le mechoui à la braise et le thé à la menthe étaient à l’honneur. Une vie nomade dans toutes ses dimensions, où les activités principales sont liées à l’élevage du bétail ovin. Ici le nomadisme demeure encore de tradition chez certains, tels que l’utilisation du bois pour se réchauffer et pour cuisiner, les ustensiles de cuisine faits d’alfa et les habits traditionnels faits de laine. Les hommes (la plupart d’ailleurs) sont des polygames. Les raisons, disent-ils, les femmes ont plus de charges que les hommes. Ahmed Bendouina, un retraité cheminot, leur a longuement donné un aperçu sur la vie citadine d’antan en évoquant les ksour, l’institution Lavigerie, la gare SNTF, Isabelle Eberhardt, les gravures rupestres et bien sûr le quotidien des Sefraouis, de même que les relations et les rapports entre la ville et les nomades, où jadis le train était appelé l’horloge des nomades, une référence au temps au moment du passage du train. L’ouvrage dont le titre nous fait rappeler les journaliers d’Isabelle Eberhardt se veut un témoignage de la vie locale de cette région, il comporte de ce fait 104 pages, illustrées de gravures, mettant en exergue des portraits sur les différentes tribus de cette contrée du Sud oranais.
B. Henine

Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/06/20/article.php?sid=101804&cid=16

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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