Pole&mic Par B.Nadir On politise l’école!

Le Carrefour D’algérie dat

 

Tenez-vous bien, l’Algérie vient de battre le taux de réussite du BEM. Il a atteint les 66,35% et où, Tamanrasset traîne toujours les pieds. Il a dépassé le taux de l’an dernier avec plus de 16%, ce qui constitue une avancée

considérable, pour ne pas dire remarquable. Quant au taux de passage au palier supérieur, ou du collège vers le lycée il a lui atteint les 75%. Cela a été enregistré alors que l’année en cours a été tumultueuse et secouée par de longues grèves. Si l’on n’était pas Algériens, ou si l’année s’est passée le plus normalement, on pourrait croire que la réforme scolaire a fini par donner ses fruits. Or, tous les Algériens savent que ce taux de réussite n’est qu’une poudre aux yeux et que cette réussite n’est que «mensonge», à moins que nos enfants ne soient que des génies et qu’il faille prendre les dispositions nécessaires, pour leur prise en charge. Malheureusement, ce ne sont pas des génies, mais tout simplement des «automates». Ce taux ne reflète pas la réalité du terrain, car l’année scolaire été perturbée par la faute de nos hommes dirigeants et politiciens, qui ont conduit un simple mouvement de protestation dans une impasse où, il a fallu l’intervention de la justice conjuguée à la raison de nos enseignants. Tout laisse à croire que l’examen aurait été tout simplement facile et abordable comme disent les spécialistes. Sous d’autres cieux, cela aurait dû exiger, ou provoquer un débat où, les parlementaires et les politicards devraient s’y mêlaient. Mais, personne ne veut toucher à un tel problème très sensible et créer un «précédent». On craint le précédent. Comment peut-on atteindre un tel taux ? Alors que des personnalités et des spécialistes ont jugé qu’il faille revoir et exigé un rattrapage «étudié», pour les cours «séchés» et le programme non achevé, ou tout simplement les cours accélérés. En somme, on continue encore à «politiser» notre école. On finira par récolter les fruits de cette politisation comme durant les années 90 par vagues, et foules de jeunes terroristes.