Né de l’amour pour l’histoire de sa terre natale et du fruit de la découverte d’un manuscrit chez un vieil homme au village de Ivahlal près de Tazmalt, l’auteur Madjid Cherifi n’a pas hésité un instant à pousser ses recherches jusqu’à la conception de Chorfa n’Bahloul et les Chorfas du Maghreb.
Des recherches qui ont été renforcées pour l’essentiel par la tradition orale et les ouvrages et articles d’historiens français ayant suivi la trajectoire de la colonisation depuis 1830. Comme, il s’est inspiré des histoires et aventures racontées par les voyageurs captifs et les encyclopédies arabes et autres généalogies des personnages, walis, saints et mystiques. Un ouvrage fait à compte d’auteur pour les auteurs des racines identitaires de l’Algérie profonde. Une Algérie profonde et riche d’un patrimoine historique et culturel qui est négligé en permanence. Au lecteur, Chorfa n’ Bahloul et les Chorfas du Maghreb offre un voyage garanti cent pour cent mystique à travers les racines du temps. Un temps présenté en deux parties. La première s’est portée essentiellement sur l’édification du village de Chorfa n’Bahloul, son histoire depuis le XVe siècle à ce jour. On y retrouve par ailleurs, la biographie de Sidi Bahloul Ben Assem et celle de son fils M’hamed Ben Ghobri. Dans la deuxième partie, l’écrivain a accentué ses investigations sur les monèmes des Idrissides et sur la communauté des chorfas qui s’est étendue dans tout le Maghreb. Dans l’ouvrage, le lecteur pourra trouver une copie du manuscrit et des références au Kitab En Nassab, à la Riha d’El Wartilani et Au royaumwe de Koukou avec Ahl Ibrahim et Aït Ali Outaleb. En outre, le mouvement historique de la zaouïa des Chorfas est défini du XVIe au XXe siècles, et ce, à travers trois périodes succinctes. Accalmie et trouble, instabilité et développement, conflits et mésentente… sont globalement les caractéristiques des étapes de la vie des Chorfas. En bref, Madjid Cherifi s’est lancé à pieds joints dans une œuvre qui a beaucoup de mérite. Une initiative à renouveler parce que l’avenir d’une nation ne peut se construire que sur les bases solides de son passé. A lire !
Chorfa n’Bahloul et les Chorfas
du Maghrebde Madjid Cherifi (2005)
300 pages – Prix : 350 DA
Jeudi 08 Décembre 2005
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/12/08/article.php?sid=31632&cid=16
4 octobre 2010 à 19 07 05 100510
Je suis une descendante de Sidi M’hamed benali Abahloul dont le mausolée se trouve à Médjadja(w.de Chlef).Je sais qu’il a fondé plusieurs Zaouias au niveau de tout le Maghreb.Il est né en 1538 et mouru assassiner en 1594.Il avait sept fils:Said,Smail(mort sans postérité);M’hamed(devenu chef de la zaouia);bouali qui succèda à ce dernier;Ahmed(ancètre des moh-iddine de Tablat et L’Arba sidi Moussa,près d’Alger),et Ahl Moul El Oued ,distric de Médéa(Titteri)Mihoub,ancien des marabouts de Rabtha(Akbou Mixte) et enfin Mohamed mort sans postérité au cours du saint pèlerinage de la Mecque.Son père Sidi Ali Bahloul protègea la formation des contingents berbères d’Ab El Aziz et Ahmed Ben El Kadi,pour renforcer l’armée volante de Baba Aroudj Ahmed dit « Barberousse « 1er,Roi d’Alger;assiègeant la Kalaa des Béni rached…UN point commun chez sa descendance: »c’est des blonds ».Je me demande pourquoi ce pan de l’histoire d’Algérie n’est pas enseigné!(très intéressant et très émouvant).SALUT.
2 décembre 2012 à 12 12 45 124512
azul fellawen,
je suis ivahlal de l’Est. ces 07 fils eparpilles. se trouve a ahnif, azzazga,tazmalt,beni_ourtillane,ivahlal brahimi de setif( bachir brahimi du couar lekbail (ras-el-oued (setif) actuellement b.b.a. anisi que ouled brahem de b.b.a. et ouled brahem (setif).
notre village se trouve a feraoun (bejaia)nomme sidi m’hend abahloul. et celui des aftis (setif). nos parents nous disaient sont parents avec les medjadja de cherchel et chlef.ainsi avec ceux azaza (tizi).de bouira,de boumerdes,d’alger.a l’epoque ça formé la kabylie de ouled-idir de tarf jusqu’a a la kabylie de dahra. ouled meziane du coté de mostaganem. sans oublier le sud marocain. et l’espagne…
tanemirth ar timlillith.
16 décembre 2012 à 16 04 12 121212
Enfin après plus de 2 ans d’attente,je découvre une réponse qui confirme mes connaissances.Merci Aghilas,je suis blidéenne de souche, mon G.Père ne cessait de répéter que nous étions Andalous, descendants du roi abderrahmane d’andalousie d’où ouled soltane de blida.Notre ailleul sidi ahmed abahloul ‘père de sidi m’hamed benali et sidi ahmed Benyoucef étaient des érudits trés renommés au début du 16eme siècle.Ils ont laissé beaucoup de descendants à travers tout le Maghreb.Leurs descendants ont ouvert plusieurs Zaouia.Et ce sont ces deux érudits qui ont aidé sidi ahmed elkébir à s’installer à blida avec un grand nombre de réfugiés andalous.Lors de la colonisation française,la majorité de ces andalous ont été exterminé(Là ,c’est une autre histoire),bien sùre sans oublier tous les valeureux autochtones de la région de blida et tout ceux de l’atlas blidéen.
2 janvier 2013 à 16 04 06 01061
MERCI AGHILAS-KOSSEILA POUR votre réaction.Depuis le temps que j’attendais.Enfin,il est temps que les descendants de sidi ahmed abahloul se fassent connaitre ,car ils sont très nombreux…..!!!!!