Une poignée de main nécessaire. La réconciliation. Etre ensemble pour mieux combattre les injustices qui touchent les plus faibles de notre communauté. Enfants, dans les cours d’école, déjà des bandes se formaient pour être plus forts et faire régner ses lois. La force du groupe.
La guerre des boutons. Je crois qu’adultes, on est le fruit de cette éducation. Chaque jour, nous avons des exemples de ces alliances fortuites. Entre voisins.
Entre collègues. Entre deux. Ces brouilles tels des brouillards se lèvent par à-coups et laissent leurs protagonistes aveugles de méchancetés et avides de revanches. Les revanchards.
Les vendus. Les perdus. A quoi bon tout ce cinéma si à la fin personne n’est contenté. La vendetta. Du temps s’écoule et pourtant tout vous rappelle qu’il faudra, un jour, mettre les compteurs à zéro. Juste pour la tranquillité d’un mal encore plus dangereux qui se nomme orgueil. Un orgueil qui souvent est mal placé.
Une place qu’on lui fait car on est trop lâche pour régler nos propres problèmes. Chacun à sa Colomba qui attend le moment propice pour vous faire sortir de votre réserve contre vous-mêmes. Donc tout est de la faute de l’autre. Si on est malheureux, c’est de la faute du monde entier.
Entièrement. C’est tellement plus simple de se «victimiser» que de se voir victorieux d’une situation qui nous échappe car nous nous autorisons à prendre le temps de médire au lieu d’agir.
De parler au lieu de faire. De mentir au lieu de dire les vérités. Vivre sans demander de compte à un tiers qui ne sait même pas que vous existez-alors avancez sans attendre que l’autre vous pousse.
16 juin 2010
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