Le gars était persuadé que la paix allait débarquer dès le 30 septembre. Aussi est-il un peu abasourdi par la bombe qui blessera ses quatre enfants, — dont une fillette de trois printemps— , détruira sa maison et tuera un militaire (9 octobre, Boumerdès).
Il découvre à ses dépens que, comme la guerre,
la paix tue aussi ! Mais, si dans la guerre qui tue, on fait la guerre aux adversaires ; dans la paix qui tue, par contre, on fait la paix avec les assassins. Quant aux militaires et aux paysans qui continuent de tomber, ils confirment ce que nous savons déjà : dans la guerre, comme dans la paix, les bombes ne tuent que ceux qui sont en bas de l’échelle ! Et puis, On devrait leur interdire de mourir après le 29 septembre… Comme ça, on n’aura pas à philosopher sur la guerre et la paix au moment où la chorba risque de refroidir…
Maâmar Farah
Mercredi 12 Octobre 2005
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/10/12/article.php?sid=29253&cid=2
15 juin 2010
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