« Les attitudes politiques sont fondamentalement une affaire de tripes. » MÉNIE GRÉGOIRE Ecrivain française. Née à Cholet le 15 août 1919. La Touraine a, dès son enfance, été présente dans la vie de Ménie Grégoire, née en Vendée. Ses premières années sont rythmées par les vacances passées chez ses grands parents à Rochecorbon, où elle s’installera une fois adulte.
Cet amour pour la Touraine est sensible à travers ses romans qui prennent ses paysages pour décor, c’est le cas des «Dames de la Loire» et de «La Fortune de Marie». Mais si elle est éminemment un grand écrivain, Ménie Grégoire doit sa renommée à son combat pour la défense de la condition féminine, combat qui se concrétise surtout par l’émission qu’elle anime de 1967 à 1981 sur RTL. Elle répond à l’antenne aux gens qui l’appellent pour exposer leurs problèmes les plus intimes, sujets qui à l’époque étaient tabous et dont on n’osait parler. Ménie Grégoire console ses interlocuteurs, les conseille, et surtout les écoute. Familière de la psychanalyse – son premier roman, «Le Métier de femme», est le résultat d’une longue psychanalyse de dix ans – elle croit que l’écoute peut aider les gens en souffrance. Parce qu’elle est là pour entendre leur voix, Ménie Grégoire rend la prise de parole possible pour les gens diminués socialement comme les femmes battues, les prostituées et les homosexuels. Par son action, Ménie Grégoire a aidé à l’affirmation de l’individu dans la société au-delà des tabous et a rendu l’échange possible entre des personnes qui se croyaient isolées.Hygiène en Europe
6 juin 2010
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