Le Carrefour D’algérie
Des informations ou des rumeurs ont, presque toutes, tourné autour d’un éventuel remaniement ministériel. On aurait même évoqué, avant la tenue du dernier Conseil des ministres, que le président Bouteflika irait à rassurer
certains et dire «bye- bye» à d’autres qui devraient quitter et plier bagages. Mais rien n’a filtré de cette réunion sur ce sujet, même si tout récemment, un ministre et proche ou fidèle de Bouteflika avait publiquement annoncé que le remaniement ministériel serait une question de jours. Ce qui laisse supposer que l’opération de remaniement aurait été reportée à une date ultérieure surtout que l’on se rapproche des vacances et du mois de Ramadhan. Politiquement, on devrait penser à un changement après la rentrée ou au début de la rentrée scolaire. Chez nous, un changement signifie souvent faire «sauter» un fusible ou armer un compteur sans oser passer au changement radical ou partiel. On adore le changement de noms et superficiel comme si l’on ne voulait pas brusquer les choses et casser un semblant d’équilibre. Déjà, les partis islamistes ont carrément menacé d’appeler à la dissolution du Parlement au cas où l’on refuserait de débattre au sein de l’hémicycle de la loi criminalisant le colonialisme sachant que pour des raisons que l’homme de la rue ignore, ce projet ne sera pas du goût du pouvoir politique et qu’il ne serait pas une urgence. Ce qui laisse supposer que les partis islamistes cherchent à négocier avec le pouvoir politique, tout en exigeant des postes au prochain gouvernement. Au demeurant, le gouvernement d’Ouyahia ne fait plus l’unanimité avec des ministres qui ont été trop cités dans des faillites. Quoi qu’il en soit un impératif remaniement est d’actualité, rien que pour rassurer le citoyen qui n’est pas content de toute l’équipe gouvernementale comme les ministres de l’Enseignement et de la Santé et à degré moindre le ministre du Commerce.
29 mai 2010
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