Culture (Jeudi 27 Mai 2010)
Profitant de la visite de courtoisie qu’il a rendue, hier, au nouveau siège de Liberté, nous avons essayé d’avoir un commentaire et une opinion de l’auteur de Akfadou, un an avec le colonel Amirouche, M. Hamou Amirouche.
Concernant le livre écrit par Saïd Sadi sur le colonel Amirouche, M. Hamou avoue ne pas avoir terminé sa lecture pour apporter d’emblée un quelconque jugement sur son contenu. Il a estimé toutefois qu’il est du droit de tout un chacun d’écrire sur l’Algérie ou le colonel Amirouche.
“Je sais qu’il nous cite, nous, les maquisards qui ont connu le colonel Amirouche, en particulier moi qui ai été son secrétaire particulier. Il utilise beaucoup de témoignages de maquisards dans son livre, mais je ne peux apporter réellement de jugement pour le moment, ni sur son contenu ni sur l’impact qu’il peut avoir sur l’écriture de l’histoire”, dit-il.
Il a refusé ainsi de s’aventurer dans ce débat aux allures de polémique “stérile” dont certains acteurs sont tentés beaucoup plus par le règlement de compte que le souci de la vérité historique.
Cela dit, il ne trouve aucun inconvénient à ce que le débat soit ouvert autour de la question de l’histoire. “Je pense que c’est un débat utile, mais qui ne fait pas réellement progresser la société algérienne qui, elle, peut-être, se débat dans des problèmes qui n’intéressent pas nécessairement l’histoire, mais plutôt l’avenir”, a-t-il affirmé.
Manifestement, le secrétaire particulier du colonel Amirouche veut classer la problématique de l’histoire d’Algérie, celle de la période coloniale, dans un plan secondaire, derrière les préoccupations de la population qui appelle à des solutions urgentes et prioritaires. Cela dit, il n’exclut pas le débat en lui-même et qui est “utile” et indispensable, mais pas nécessairement urgent.
27 mai 2010
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