« Le seul homme qui tire profit du capitalisme est l’escroc, et il devient millionnaire en un rien de temps. » JOHN DOS PASSOS
Ecrivain américain. Né le 14 janvier 1896. Décédé le 28 septembre 1970. De père portugais, l’étudiant à Harvard commence dès l’âge de 16 ans à écrire des poèmes et des critiques esthétiques ou littéraires pour la revue Harvard Monthly.
Avant d’écrire la première version de «Rossinante to road again», John Dos Passos étudie l’architecture en Espagne et l’anthropologie à Paris. Ambulancier pendant la guerre, il est envoyé en France et en Italie ; il fait désormais partie de la «Génération perdue» des écrivains. De retour en Espagne, il écrit «Initiation d’un jeune homme» (1920) et surtout «Trois soldats» (1922), dans lequel il dénonce la guerre. Reporter en Espagne, au Mexique et au Proche-Orient, il écrit deux romans sur New York, «Les Rues de la nuit» (1923) et le célèbre «Manhattan Transfer» (1925). Il publie en 1938 une trilogie sous le nom de «USA», qui comprend «Le 42e Parallèle» (1930), «L’An premier du siècle» (1932), «La Grosse Galette» (1936). Contestataire, il soutient Saco et Vanzetti en publiant «Face à la chaise électrique» en 1927, défend la cause des mineurs, des prisonniers politiques, enfin, du Vietnam. L’écrivain désabusé mais solidaire et idéaliste publie un roman autobiographique en 1951, «Le Pays que j’ai choisi». Ses romans pessimistes déconstruisent l’illusion du rêve américain à travers les techniques littéraires du réalisme et du courant de conscience. John Dos Passos est un auteur phare, au service d’une conscience collective, qui restera fidèle à son engagement jusqu’au bout, au-delà de son désespoir.
26 mai 2010 à 14 02 45 05455
Capitalisme
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Le mot capitalisme désigne un système économique et social dont différents auteurs donnent des définitions différentes, qui se distinguent par les poids différents qu’elles accordent aux caractéristiques suivantes :
* la propriété privée des moyens de production,
* la recherche du profit et de sa justification,
* la liberté des échanges économiques et de la concurrence économique au sein du marché ; on parlera donc d’économie de marché,
* l’importance du capital, les possibilités de l’échanger (spécialement en bourse), de l’accumuler et de spéculer
* la rémunération du travail par un salaire.
Dans une première définition, le capitalisme est entièrement défini par la propriété privée des moyens de production. En effet celle-ci implique le droit de disposer librement des biens en question et des fruits de leur utilisation, donc de les échanger librement avec d’autres agents. Dans ce régime, les propriétaires de moyens de production peuvent arbitrer de diverses façons entre le souci de servir les consommateurs, la recherche du profit et l’accumulation de capital, faisant ainsi de la recherche du profit monétaire et de l’accumulation de capital des possibilités offertes aux agents, mais pas des éléments de la définition du capitalisme. On considère néanmoins qu’en régime capitaliste, le mobile principal de l’activité économique est la recherche du profit qui trouve sa contrepartie dans le risque[1].
Une deuxième définition, d’inspiration marxiste, met en avant la recherche du profit, l’accumulation de capital, le salariat et le fait que les travailleurs ne sont pas propriétaires de leurs outils. Contrairement à la première, cette définition admet la possibilité d’un capitalisme d’État où toutes les ressources et tous les moyens de production seraient propriété d’un État. Ce régime est alors dénoncé, comme le capitalisme en général, puisque les moyens de production sont utilisés dans l’intérêt du groupe au pouvoir, comme le ferait une personne privée, et non dans l’intérêt de la collectivité.
Dans les sociétés réelles, les cinq caractéristiques ci-dessus peuvent exister indépendamment les unes des autres, et chaque trait peut être plus ou moins prononcé. La propriété des ressources et moyens de production est en fait souvent partagée entre des individus, groupements et des États, donnant naissance à une gamme continue de sociétés d’économie mixte. Par ailleurs, la séparation entre les rôles de détenteur de capitaux (rémunéré par le profit) et de travailleur (rémunéré par un salaire) peut être floue dans les cas rares où ces derniers possèdent une part significative des moyens de production (coopératives).
De même, la propriété privée des ressources ou moyens de production peut coexister avec un haut degré d’interventionnisme de la part de l’État, par exemple la fixation des prix et des conditions d’échange, que condamne théoriquement le libéralisme économique. De telles pratiques peuvent être souhaitées par certains propriétaires privés ou publics de ressources et moyens de production qui y voient un moyen de protéger et augmenter leurs profits en demandant à l’État de les protéger contre la concurrence, éventuellement contre la volonté des consommateurs.
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26 mai 2010 à 14 02 46 05465
Historique du terme [modifier]
Capitalisme et capitaliste, dérivé de capital, a d’abord signifié (1753[2]) l’état de la personne qui possède des richesses. Le sens moderne est donné par Richard de Radonvilliers en 1842. Il est repris par Pierre Leroux (1848), William Thackeray (1854, première apparition en anglais), Pierre Joseph Proudhon (1867), Louis Auguste Blanqui (1869), parmi d’autres. Karl Marx et Friedrich Engels parlent de forme capitaliste de production («kapitalistische Produktionsweise»), puis dans Le Capital de capitaliste, alors que le terme « capitalisme » n’est employé que deux fois dans l’ensemble de « Le Capital » (tome II) et « Théories sur la plus-value » (tome II)[réf. souhaitée].
Au début du XXe siècle, le terme est de plus en plus utilisé, comme avec Max Weber dans L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme en 1904. L’analyse de l’émergence du capitalisme selon Max Weber est maintenant une référence[réf. nécessaire] : le capitaliste (pour des raisons que Weber analyse comme religieuses) renonce à consommer ses biens tout en voyant dans leur quantité un indicateur de conduite de sa vie ; il s’organise donc de façon rationnelle et méthodique dans le seul but de produire, et il accumule et investit ses biens pour en produire de plus en plus, non pas dans un but de consommation future ou de sécurité, mais dans une logique de pure croissance. C’est là, et seulement là, qu’il apparait une rupture majeure par rapport aux systèmes antérieurs, qui fonctionnaient (à l’exception des systèmes primitifs) également au moins en partie sur la recherche de profit et l’accumulation de capital.
C’est en 1906 que Werner Sombart parle de capitalisme moderne, celui dont il est question ici.
Le capitalisme est à l’origine un concept, sociologique, d’analyse du fonctionnement économique de certaines sociétés.
On oppose alors le capitalisme
* à l’économie primitive, où les échanges sont marginaux et chaque groupe exploite la nature pour son propre compte ;
* à l’économie de potlatch, où les échanges, même importants, ne visent pas à une accumulation de capital (ni parfois même à la consommation : il arrive que les biens soient détruit purement et simplement à l’issue de l’échange), mais à une démonstration symbolique de puissance statutaire ;
* au communisme, qui désigne d’une manière générale une théorie d’organisation politique, sociale et économique sans classe sociale et sans État, censée bénéficier de la mise en commun des moyens de production et des biens de consommation pour répondre aux besoins de chacun ;
* au socialisme d’État, où la propriété privée est réduite au minimum, et où tout le capital productif est géré collectivement ; toutefois, dans ce contexte économique, on trouve aussi le terme de capitalisme d’État, que certains (socialistes ou non) utilisent pour désigner l’économie où l’État est seul et unique propriétaire de capital, ce qui n’est en fait, de leur point de vue, qu’un capitalisme étatisé[3].
On notera par ailleurs que les formes politiques sont rarement « pures » en pratique, de sorte que le capitalisme coexiste très largement avec les autres systèmes. De nombreux théoriciens préconisent même explicitement des formes mixtes, avec des dosages variés selon le domaine et le but.
Le capitalisme est dépendant du système politique et législatif en place. Il nécessite :
* une protection juridique de la propriété privée et des droits de propriété intellectuelle (brevetage…) ;
* des moyens pour faire respecter cette propriété (Justice, Police, Armée).
Il est communément admis qu’un État est nécessaire pour remplir ce rôle. Mais dans la réalité, le capitalisme fonctionne très largement (et même essentiellement, pour le grand commerce international) sur la base d’un arbitrage privé, où l’État n’intervient qu’à titre d’acteur potentiel en dernier ressort (sachant qu’il ne faut pas négliger l’effet économique d’une simple possibilité d’intervention). On notera aussi que les anarcho-capitalistes considèrent que l’État est illégitime et dangereux, et qu’on peut parfaitement s’en passer en s’appuyant sur le droit naturel, sa propre capacité de défense, et des organismes privés. Pour eux, le capitalisme apparaît à la fin du XVIIIe siècle, puis est décrit et théorisé par Karl Marx au milieu du XIXe siècle.
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Historique et formes du capitalisme
Article détaillé : Histoire du capitalisme.
Les premières formes de capitalisme sont arrivées aux environs du XIIe siècle en occident dans la ville de Bruges (en Belgique) qui fut aussi, avant Anvers, le centre boursier mondial comme l’est aujourd’hui Wall Street.
Le capitalisme est le produit d’initiatives et d’adaptations successives au cours du temps. Il a pris diverses formes, qui pour la plupart coexistent encore de nos jours et continuent d’évoluer.
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Formes de capitalisme [modifier]
De nombreux auteurs distinguent plusieurs formes de capitalisme, selon la nature des moyens de production qui prédominent ou qui leur semblent prédominer dans une société. Ils repèrent ainsi, selon les circonstances historiques :
* un capitalisme à base foncière, exploitant les rentes constituées par les différences de rendement agricole ;
* un capitalisme minier, interférant avec la politique internationale quand le contrôle des ressources relève du pouvoir politique ;
* un capitalisme industriel, exploitant un stock de machines onéreuses concentrées dans des manufactures ou usines ; la place accordée aux travailleurs est alors variable, elle peut se réduire à un rôle d’objet sans plus d’importance qu’un cheval ou qu’un tas de charbon, ou obtenir plus de respect et de considération comme dans le fordisme[réf. nécessaire].
Les critiques du capitalisme, ou de certains de ses aspects, utilisent également le terme de capitalisme financier à des fins dépréciatives. Ils l’emploient pour critiquer les bourses, les banques ou ceux qu’ils définissent comme des spéculateurs.
La mutation des conditions de production fait appel de plus en plus au capital-savoir, on parlerait alors de capitalisme cognitif.
Michel Albert a en outre proposé dans Capitalisme contre capitalisme (1991) une distinction qui a remporté un certain succès entre :
* le capitalisme rhénan, caractérisé par un poids majeur des banques (détentrices de près de la moitié des actions des sociétés cotées, et très influentes sur les autres entreprises), et une influence importante de syndicats puissants ;
* le capitalisme anglo-saxon, désignant une forme où ce sont les actionnaires individuels, souvent regroupés dans des fonds d’investissement, dont les fonds de pension pour les futurs retraités, qui ont l’influence déterminante.
Cette typologie a été reprise par exemple par Alberto Alesina dans The future of Europe, Reform or Decline (2006).
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