Dix de der Dix de der de Didier Comès

Dix de der
de Didier Comès
[Bande dessinée]
Editeur : Casterman
Publication : 3/10/2006
Résumé du livre
Décembre 1944, quelque part dans les Ardennes belges, lors de la grande offensive des armées d’Hitler. Au pied d’un calvaire mutilé par les bombardements alliés, au fond d’un cratère d’obus, un très jeune soldat totalement inexpérimenté, tout juste arrivé d’Angleterre, découvre qu’il n’est pas seul dans ce lieu désolé, ouvert à tous les dangers. Trois fantômes l’habitent déjà : deux tués de la guerre de 1914, un Français et un Allemand, flanqués d’un ancien alcoolique mort d’une cirrhose du foie entre les deux guerres. Sous l’oeil de corbeaux ironiques et insolents, cet improbable trio s’est lancé dans une partie de belote dantesque, à laquelle il manque désespérément un quatrième joueur…
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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25 mai 2010 à 11 11 20 05205
Nombre de pages : 56 pages ISBN : 2203334959
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
25 mai 2010 à 11 11 21 05215
La critique
par Mikaël Demets
Encore un récit sur la Seconde Guerre mondiale ? Oui et non à la fois. Car Comès a choisi de traiter de cette histoire connue et surexploitée sur un angle absolument original, en mêlant dans son récit l’absurde, le fantastique, l’humour et le réalisme. Le “bleu”, jeune soldat inexpérimenté qui débarque au milieu de cette boucherie, tombe… sur des fantômes d’anciens combattants alcooliques, joueurs, râleurs. Pour autant, l’ambiance garde un réalisme frappant. Le noir et blanc sans nuances de gris est abrupte, froid, violent. Les gros plans, sur un oeil sans étincelle de vie, un bras arraché, un regard hagard, rappellent, sans faire dans la démesure, les horreurs de la guerre et, surtout, cette mort aveugle qui frappe tout le monde sans distinction. C’est ce mélange inédit entre burlesque et violence, entre l’insouciance de ces fantômes joueurs et cette épée de Damoclès qui menace chaque homme sur ce front, qui fait la valeur de cet album. Une réflexion religieuse par-ci, une blague par-là, et soudain des corps en charpie. Sans beaux discours ni grandiloquence, sans charge bien pensante ni patriotisme déplacé, Comès parvient, par son récit tordu et changeant, à parler de la guerre comme personne. Un tour de force.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
25 mai 2010 à 11 11 22 05225
La revue de [presse]
Livres Hebdo – Fabrice Piault (29 Septembre 2006)
Ce substrat fantastique garantit à l’ensemble du récit une irrigation permanente en humour très noir. Comès fonde sur cette base un huis clos en plein air, une pièce en extérieur nuit pour laquelle il convoque le charme ambivalent de cette région perdue aux confins de la Belgique, de la France et de l’Allemagne.
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