Le Carrefour D’algérie
C’est la période des examens, des dernières compositions et des derniers contrôles. Et un examen, quelle que soit sa nature, ne se gagne pas le jour de l’épreuve. Il se prépare, certes mais il s’acquiert bien avant le jour J.
ce jour- là, tout dépend du moral du candidat et d’autres facteurs, qui n’ont rien à voir avec son assiduité, son sérieux ou sa motivation. Je veux parler de l’atmosphère d’ensemble, de l’accueil des candidats et de la mise en situation, des apprenants envers l’examen donné. Il est vrai qu’en ces circonstances et seulement en ces circonstances, certains parents croient bien faire en assistant physiquement et psychologiquement leurs enfants. Ceux qui ont de tous temps, suivi pas à pas le cursus de leurs gosses, ne seront pas dépaysés face à ces contrôles ou ces examens. Leurs enfants se sont déjà habitués à leur participation effective et affective. Les autres tous les autres ceux, qui pour une raison ou une autre, ont négligé cet important paramètre, doivent trouver la parade adéquate, pour une assistance subtile mais bénéfique à la mise en confiance de leurs gosses, seule arme capable de les faire sortir de toute impasse. Car il est question de mettre en valeur les capacités innées et acquises de l’enfant, face à un écueil donné. Et ce ne pourrait s’opérer aisément, que lorsque l’enfant est conditionné pour ce faire. L’Etat avec toutes ses structures publiques, et à travers ses directions de l’éducation, met au service des enfants 50 pour cent de la réussite, à travers un accueil ordonné, pour ne pas dire chaleureux, une organisation impeccable et une atmosphère pédagogiquement relevée mais les 50 pour cent restants deviennent un vrai handicap, pour l’enfant lorsqu’il réalise qu’il est seul, face à des épreuves pour lesquelles il n’a pas été préparé ou peu préparé. Ce qui revient à dire que la réussite à un examen appelle le concours de différents acteurs, les uns aussi, vitaux que els autres. Ainsi, un échec quelle que soit sa forme, ses raisons, ses causes, appelle à une évaluation sereine, dépassionnée de tous les paramètres, les actions, les acteurs et enfin de la production du candidat. Un taux élevé de réussite à un examen refléterait sans nul doute, l’adéquation de la période pré examen avec la mise en place des «conditions » d’examen. En deux mots comme en mille, la réussite revient aux organisateurs, aux parents et enfin à l’élève.
22 mai 2010
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