Le Carrefour D’algérie
Les Arabes sont-ils condamnés à s’entretuer et à subir les «diktats» des autres? Un monde arabe divisé arrange tant les affaires de certains groupes, de certains Arabes ou plus particulièrement de certains hommes d’Etat.
Pour créer un «show» entre deux pays arabes, il suffit d’être béni pour appuyer sur la gâchette, en ciblant le peuple voisin et voilà la guerre de «Dahs et Ghabra». Un simple match Algérie-Egypte a fait des victimes plus qu’une vraie bombe. Le match de la «mort» continue sans que personne n’intervienne pour dire : «Cessez le feu». La FIFA a rendu son verdict où certains l’ont jugé comme étant «doux», en oubliant que le plus dur pour n’importe quel pays, c’est lorsqu’on voit son image ternie sur le concert international. C’est ce qui a fait que des groupes égyptiens ont tout tenté pour que l’Algérie ne porte pas plainte sachant pertinemment que les conséquences seront graves. Mais avant de trop revenir sur le sujet, les deux parties ont laissé faire et une presse «irresponsable» a jeté de l’huile sur le feu. Les pouvoirs sont restés muets comme si cette guerre médiatique détournait les deux peuples de quelque chose d’importante. Le «football» est devenu aussi, et par la force des choses, de l’opium. Comme il a été signalé par plusieurs observateurs des deux pays, cette guerre médiatique a été décidée ailleurs et servirait les intérêts de certains clans tant politiques que financiers. Et voilà juste après les sanctions de la FIFA, l’ancien joueur d’Al Ahly, député et animateur de télévision, qui a plus au moins défendu l’amitié entre les deux pays, se glisse et balance une information compromettante. Il a avancé, avant de se rétracter, qu’un membre de la Fédération égyptienne se serait réuni avec des ultras pour préparer «l’humiliation» des visiteurs. L’information a été dévoilée au grand public durant l’émission de Choubier. Vous connaissez la suite, il s’est rétracté quelques heures après, en demandant des excuses au premier responsable de la fédération égyptienne, qui les a refusées. L’Egypte est en grogne contre Choubier qui sera ou serait interdit d’antenne. Le pouvoir et/ou les officiels égyptiens n’ont pas réagi et aucune enquête n’a été ouverte. Cela prouve que rien n’est le fruit du hasard surtout que l’on a affaire à des «amateurs» dans le journalisme.
22 mai 2010
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