Le Carrefour D’algérie
Depuis la nuit des temps, l’homme cherche plus à nuire qu’à construire. C’est son dada. Il est à la fois source de calomnies et gisement de médisances. Rien ne peut lui faire plus plaisir que de faire ressentir le mal,
chez autrui, par tous les pores. L’homme est ainsi fait et il ne peut changer car il s’y complait. Une évidence qui trouve sa raison d’être là où l’homme a élu foyer et là où sa main passe. Il peut être moins nuisible ou plus sociable lorsque le cadre dans lequel il vit, est régi par des lois définies et des mœurs socialement acceptables. Ainsi, tout est relatif ! Si l’on vit dans une société de justice, d’équité et d’honneur, le mal que l’homme peut générer, trouve toujours son épilogue là où le glaive du poids et du contrepoids est omniprésent. Dans ce genre de société, l’homme agit en fonction des règles qui sont établies par une forme de convention unanime et généralisée. Quiconque passe outre se voit, quel que soit son rang, son identité ou son appartenance, mis à l’index et pris à partie par une société balisée et fortement enracinée. Dans nos sociétés, à nous, rien de tout cela n’est vrai ou possible. Même les lois qui nous régissent et réglementent notre vie, sont bafouées. Pire, lorsqu’elles existent, elles deviennent des armes avec lesquelles on cloue le clapet de ceux qui auraient l’audace ou la folie de s’opposer à une attitude, un acte ou une politique. Drôle de façon de parler de justice lorsqu’une simple lettre anonyme sur un quelconque responsable est mise à contribution pour lui nuire et le mettre en pâture face à ceux qui, subtilement mais lâchement, auraient confectionné des médisances pour le plaisir de les voir réalisées.
(A suivre).
Medhayas@yahoo.fr
11 mai 2010
Contributions