Le Carrefour D’algérie
Les hommes en bonne santé, sont des hommes chanceux car ils n’auront pas à subir le diktat de certains médecins et autres infirmiers au sein des hôpitaux. Et ceux ayant vécu des expériences pénibles, prient Dieu jours et nuits pour ne plus remettre les pieds dans ces établissements. Car ils y sont allés un jour, ils ont vu et ils ont même pleuré.
Dans un hôpital algérien, pour être bien servi, il faut avoir des relations. On n’est jamais bien traité que lorsqu’il y a un professeur, ou même un responsable administratif présent. Ceux qui n’ont pas cette chance savent de quoi on parle dans cette humble chronique. Comme partout d’ailleurs: à l’état civil, à la poste ou même au marché. Sauf qu’à l’hôpital, il s’agit de vies humaines. C’est donc le lieu où l’humanisme devrait être plus présent. Malheureusement, c’est dans ce lieu-là où souvent il est absent. A la maternité, certaines femmes enceintes sur le point d’accoucher, sont battues. Au service des urgences, les infirmiers, la nuit surtout, disparaissent comme par enchantement. Et le pire, à l’entrée de l’hôpital où les agents de sécurité se prennent pour les patrons et imposent leur propre loi. Si la santé, ce bien le plus précieux, est ainsi piétinée, malmenée, l’on se demande comment se comporte-t-on ailleurs dans d’autres lieux et d’autres secteurs. Oh! Dieu tout Puissant, préserve-nous des hôpitaux. Amen!
11 mai 2010
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