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Ali Kafi change son fusil d’épaule -Guerre de libération nationale : les nécessaires clarifications

11 mai 2010

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[Bouillon de culture] Commentaire sur : « Manipulations, anathème, Parti pris sur la guerre de libération : Les mises en garde des historiens « 

Mardi 11 mai 2010 11h20

 

 

Auteur     : Chergui (IP: 81.154.12.39 , host81-154-12-39.range81-154.btcentralplus.com)
E-mail     : cherguimos4@yahoo.fr
URL        : http://mostfaetlindachergui.centerblog.net
Commentaire:
Le 11.05.2010 à 09h58

A notre avis, ce sont des hommes comme Ali Kafi, qui montre, dans l’interview qu’il vient d’accorder à quelques quotidiens nationaux, dont El Watan, toute l’étendue de sa bêtise et de son ignorance, servis par des pseudo-intellectuels, sans foi ni loi, à la solde du panarabisme nassérien, qui ont causé la mort de centaines de milliers d’Algériens souvent gratuitement envoyés dans la gueule du loup colonial, durant la guerre de libération nationale, qui aurait certainement été menée autrement et plus intelligemment si des hommes plus qualifiés avaient occupé leurs postes et qui ont mené au dés

astre actuel l’Algérie postcoloniale, à cause de leurs choix dramatiques obstinément répétés.

Dès 1956, Amirouche, le Kabyle, qui se voulait plus arabo-islamiste que les arabo-islamistes et ses sbires, avaient commencé à traquer le peu d’intellectuels francophones et arabophones, qui avaient rejoint les maquis, pour éteindre, une à une, les bougies qui devaient éclairer et baliser le chemin de l’Algérie indépendante.

La « bleuite » n’a été que l’expression extrême de la politique obscurantiste menée par un homme, en l’occurrence, le colonel Amirouche, que Kafi nous décrit comme capable « d’égorger son propre fils et Said Sadi pour leur révisionnisme », s’il était encore vivant.

Quand à l’interdiction, bête et méchante, faite par Kafi à Sadi, de parler ou d’écrire sur la guerre de libération nationale, sous prétexte qu’il n’en a pas été un acteur, elle est tout simplement ridicule et montre le niveau de ce quidam et l’état de panique générale dans lequel se trouvent les mammouths, qui continuent à diriger notre pays, 50 ans après sa libération par le peuple algérien.

A l’image, tragi-comique, du dernier d’entre eux, Bouteflka, ils ont peur d’être jugés, de leur vivant, pour les nombreux crimes de sang ou économiques, trahisons et forfaitures commis, avec leur complicité ou leur complaisance, contre les intérêts moraux ou physiques du peuple algérien ou des compagnons de lutte comme le défunt Président Boudiaf, rahimahou Allah, que Kafi a remplacé à la tête du Haut Conseil de l’Etat sans jamais dire un mot sur son assassinat.

Mémoire sélective oblige.

Kafi, Bouteflika et leurs semblables, qui incarnent la mentalité cupide et obstinée qui prévaut majoritairement au sein du pouvoir algérien depuis 1962, doivent une fois pour toutes comprendre que l’Algérie d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle de leurs mémoire défaillante.

Nous, qui avons l’âge de leurs déjà vieux enfants ou petits enfants, voulons que d’autres livres sur d’autres « héros » ou personnalités marquantes, injustement occultées, du mouvement national, dans ses branches armée et politique, soient publiés par d’autres Sadi.

N’en déplaise à Kafi, la vérité historique doit triompher des calculs politiciens des partisans de l’histoire officielle.

Enfin, concernant le timing de la parution du brûlot de M. Sadi, contrairement à Kafi, Mebroukine , Benachenhou ou Boudjedra, qui s’interrogent sur la « coïncidence » de la publication de ce livre avec le 30ième Anniversaire du Printemps Berbère ou avec les déclarations incendiaires de Bernard Kouchner à propos « de la génération de Novembre », sachant Sadi proche de certaines sphères du pouvoir, je crains personnellement qu’il eût été sollicité de nouveau pour distraire les opinions publiques algérienne et internationale, qui suivaient avec la plus grande attention, les scandales financiers qui ont secoué le pays, ces derniers mois et mettent directement en cause ce que Chakib Khelil a appelé « le clan présidentiel ».

Pour accomplir sa mission, Said Sadi a jeté son pavé dans la grande mare qu’est devenue l’Algérie de Boutflika.

Ainsi, il ramènera le débat qui secoue le pays sur un sujet d’actualité, la corruption généralisée, vers un autre sujet, certes important mais, qui concerne le passé.

Vigilance ! Vigilance ! Vigilance !

Mostfa et Linda Chergui

http://mostfaetlindachergui.centerblog.net

http://toutsurlelectionpresidentiellede2009.centerblog.net

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À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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