Les relations entre l’Algérie et la France, cela «n’est pas très fameux», depuis un bon bout de temps ainsi que l’a avoué le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner. Ce qui était façon diplomatique de dire qu’elles sont en fait exécrables.
Des deux côtés de la Méditerranée, les sphères officielles font ce qu’elles peuvent pour minimiser l’ampleur des différends qui plombent les rapports algéro-français en zappant à l’occasion des rares rencontres ou échanges qu’elles ont, les sujets qui fâchent pour mettre l’accent sur ceux qui contribuent à donner l’illusion de normalité à ces rapports. Malgré cette volonté officielle de ne pas envenimer les choses, il est des faits ou des évènements qui viennent la contredire en aggravant le climat détestable dont lequel baignent les relations algéro-françaises. Ce qui a été le cas ces derniers temps quand Paris a ostensiblement manœuvré contre Alger aussi bien sur le dossier sahraoui à l’ONU qu’au sein de la moribonde union pour la Méditerranée. A ces deux motifs de crispation entre les deux capitales s’est surajouté le rebondissement de la «guerre mémorielle» provoquée par la polémique soulevée dans l’hexagone par la fiction cinématographique du metteur en scène Rachid Bouchareb traitant du douloureux épisode des massacres du 8 mai 1945 en Algérie. Cette polémique déclenchée par les nostalgiques impénitents de «l’Algérie française» relance de ce côté-ci de la Méditerranée l’exigence de la repentance par l’Etat français des crimes commis en son nom en Algérie pendant la période coloniale, ainsi que le débat sur la nécessité d’un texte de loi algérien criminalisant cette période et rendant imprescriptibles les horreurs auxquelles elle a donné lieu. La polémique que Bouchareb a provoqué dans l’hexagone certainement à son corps défendant a fait d’autant s’exprimer le ressentiment contre la France officielle qu’il s’est trouvé des élus parlementaires et un secrétaire d’Etat français (celui des anciens combattants) pour approuver le contenu négationniste de cette polémique et cela alors que les Algériens s’apprêtaient à commémorer le 67ème anniversaire de ces massacres du 8 mai 45 dont elle nie cyniquement la réalité. Ainsi relancée la «guerre mémorielle» entre l’Algérie et la France parasitera forcément toute tentative de rapprochement politique entre les deux Etats qu’ils voudront esquisser sans en tenir compte. Et ce n’est pas en faisant semblant de ne pas être concernés par la polémique ainsi déclenchée dans les deux rives de la Méditerranée qu’ils y parviendront. Du côté algérien en tout cas le silence observé par le président Bouteflika sur le sujet n’est guère apprécié. On imagine mal que le sachant, ce dernier se laissera aller à un quelconque geste destiné à réchauffer les relations algéro-françaises. En tout cas pas celui qui consisterait à faire la visite d’Etat en France que l’Elysée souhaite mais que les «accrocs» des relations algéro-françaises ont entravé avant même que les «hors la loi» de Bouchareb ne fassent parler d’eux en provoquant l’ire de cette France nostalgique et toujours malade de «son algérie française»
21 mai 2010 à 23 11 43 05435
pourkoi occulté lhistoire, et si seulement on éfface tout les histoires de tout les temps .
ce né pas avecx la memoire qu on enrichisse l avenir et surtout pourkoi quant on parle d ALGERIE on fache et surtout on ns traite de provocateur ,
merci pour les hors la loi