Le Carrefour D’algérie da
Lorsqu’un ricain flingue un irakien, ce serait tout simplement une bavure contre laquelle le mis en cause écoperait d’un avertissement rajouté à son dossier militaire.
Lorsqu’il en tue deux, on lui enjoint un blâme et se fait relever de ses fonctions pour une période allant d’une semaine à trois mois révolus, et ce, suivant l’âge des flingués, le lieu de la fusillade et le nombre de témoins à charge. Et lorsque le ricain, venu spécialement canarder des maures en sursis, se permet de faire un carnage chez une population innocente, mêlant enfants, femmes et vieux, le département d’état amerloque s’empresse d’affirmer que les soldats yankees ont riposté à une attaque frontale qui les mettaient en danger suite à un tir nourri d’inconnus armés. Simple, concis et explicite! Maintenant lorsqu’un maure lézarde un ricain, c’est un acte terroriste.
Ni plus ni moins! Les médias du monde entier enclenchent la ballade du terrorisme, saccadée par des strophes d’extrémisme et d’islamisme mal assimilé, mal expliqué et mal accepté. Lorsqu’un arabe arrive à atteindre un étranger, les organisations non gouvernementales et les orateurs, payés à l’heure et à la pige, se donnent le mot et convergent vers une seule issue, à savoir donner le la à cet acte odieux mettant en prise un yankee «innocent» à un maure en mal de repères. Lorsqu’un palestinien, bardé d’une ceinture tonnante, se fait trucider en emmenant, ad patres, tout ce qui l’entoure, les esprits pensants se focalisent sur ces pauvres malheureux pris dans la tourmente d’une cause incomprise et oublient le message que le palestinien voulait véhiculer car des voix «utiles» font dévier l’acte vers les intérêts pour lesquels ils attisent le feu de la… vérité. Dont acte!
Medhayas@yahoo.fr
4 mai 2010
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