Le Carrefour D’algérie
La presse algérienne adore célébrer sa journée et elle a sans doute raison. Réception organisée par le wali de telle wilaya en l’honneur des correspondants de presse, une petite fête organisée par un syndicat local, quelques cadeaux offerts et le tour est joué.
Tout le monde se sent satisfait et content d’avoir pu échanger quelques amabilités avec les autorités locales bienveillantes d’ailleurs à ne pas rater cette journée pour exprimer tout le bien qu’elles pensent des hommes de la plume. Un jour, est c’est tout. Le lendemain, ces mêmes autorités locales reprennent leur sérieux habituel et surtout leur autorité… à ne livrer comme infos que ce qui est nécessaire pour la bonne image. Rien de plus. Les amabilités de la veille n’ont pu de raison d’être. D’ailleurs, «ce n’est pas tous les jours la fête». Le journaliste ou le correspondant local tombe alors des nues et reprend son petit statut qui n’existe même pas et doit montrer patte blanche comme il l’a toujours fait. Elle est belle la journée de la presse!
4 mai 2010
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