Le Carrefour D’algérie
C’est confirmé, selon un projet de déclaration des ministres des Finances de la zone euro réunis, dimanche 2 mai, l’aide totale à la Grèce des pays européens et du FMI devrait atteindre « environ 110 milliards d’euros » sur trois ans. La Grèce n’est ni l’Algérie, ni la Russie et encore moins la Palestine. L’Europe n’a pas trop fait de calcul pour venir en aide à la
Grèce malgré les réticences allemandes. De quel capitalisme s’agit-il si chaque groupe ou pays ne respecte les «directives» données aux autres comme l’Algérie ou les pays de l’Est ? Pour faire passer la pilule, on nous dit que la Grèce devra se préparer à un plan d’austérité draconien. Ce qui n’est pas juste puisque tout a été étudié pour éviter une «implosion». C’est ainsi que l’on nous dit qu’il a été prévu que les 13e et 14e mois de salaire dans la fonction publique seront supprimés, mais seront toutefois compensés par des primes pour les plus bas revenus. Une nouvelle hausse de la TVA, actuellement à 21%, est également prévue. Et ce n’est pas la première fois que l’on aide certains et on refuse à d’autres toute forme d’aide financière. La notion du «capitalisme» semble différer d’un pays à un autre et selon la région où l’on s’y trouve. Il va de soi que l’Europe craindrait la «vague» de la protestation et ne voudrait pas que les peuples remettent en cause les «principes» du capitalisme. Déjà, les «fervents» défenseurs du libéralisme accusent les socialistes d’avoir trop gaspillé de l’argent dans le social dans l’Europe capitaliste. Mais la vérité est toute autre, le Monde est en faillite. Les riches continuent à vouloir maintenir leur «privilège» sur le dos des pauvres comme classer notre pays «à risque» et la Grèce comme un pays «solvable». On nous fait subir leur mois pour avantager quelques pays.
2 mai 2010
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