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Il y a sept ans, disparaissait l’écrivain Mohamed Dib, le génie et la discrétion

2 mai 2010

Non classé

Il y a sept ans, le vendredi 2 mai 2003, décédait en son domicile de La Celle Saint Cloud (France) le grand écrivain algérien d’expression française Mohamed Dib à l’âge de 82 ans. Considéré comme le père fondateur du roman algérienne moderne, Mohamed Dib laisse derrière lui une prodigieuse oeuvre littéraire multiforme de romans, des poèmes, des nouvelles

et autres contes. Mohamed Dib est né le 21 juillet 1920 à Tlemcen. Orphelin de père, il fera ses études dans l’école coloniale avant d’entrer à l’Ecole Normale d’Oran pour exercer par la suite en qualité d’instituteur de 1938 à 1940. Durant la Seconde Guerre Mondiale il sera traducteur auprès des forces alliées puis comptable. Il s’inscrit à l’université d’Alger pour suivre des cours en Lettres de 1940 à 1944. En 1951, il est journaliste à Alger Républicain. En 1951, il publie son premier roman La Grande Maison à Paris aux éditions du Seuil, une oeuvre qui décrit avec beaucoup de réalisme la situation de l’Algérie rural. L’écrivain français André Malraux saluera ce roman comme l’oeuvre du plus grand écrivain algérien de langue française. Ce roman qui obtiendra à sa sortie le Prix Fénéon, constituera ave L’incendie (1954) et Le Métier à tisser (1957) sa trilogie algérienne. En 1959, Mohamed Dib est expulsé d’Algérie par les autorités coloniales du fait de ses activités militantes. Il s’installe en France. En 1961, il publie un recueil de poèmes L’Ombre gardienne qui sera préfacé par Louis Aragon. En 1962, paraît « Qui se souvient de la mer » où l’écrivain Mohamed Dib abandonne l’écriture réaliste pour explorer une autre forme d’expression. Ecrivain prolifique, Mohamed Dib produira avec une régularité de métronome plus d’une vingtaine de romans. Il voyagera beaucoup aux Etats-Unis où il sera de 1976 à 1977 Regents’ Professeur à l’Université de Los Angeles, En Finlande où il écrira sa trilogie nordique (Les Terrasses d’Orsol, Le sommeil d’Eve et Les neiges de marbre). En 1994, Mohamed Dib recevra le Grand Prix de la francophonie. En hommage à l‘écrivain, la Fondation Mohamed Dib décerne chaque année le Prix Littéraire Mohamed Dib qui consacre la meilleure oeuvre littéraire publiée.

G. MORAD
JOURNALISTE DE LA VOIX

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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