Le Carrefour D’algérie
Visiblement, la justice algérienne voudrait renforcer son pouvoir en méritant son statut d’institution indépendante. Les juges et magistrats algériens sont en formation sur tout ce qui a un lien avec la corruption où si l’on croit certaines sources, on ne voudrait pas faire de «victimes» dans cette opération « mains propres ».
Le système judicaire algérien n’a pas d’expérience dans ce genre de traitement de tels dossiers d’autant qu’il y va de la réputation de tout un Etat, de l’image de l’Algérie sur le plan international et surtout du principe de la «justice». On nous fait savoir que des magistrats seraient en formation à Paris pour apprendre et peaufiner leurs connaissances sur ce domaine bien que la France ne soit pas «leader» dans ce domaine ; mais, on rassure que les Américains nous donnent déjà un coup de main. Ces informations tombent à pic et au bon moment car on assiste à une peur et paralysie dans le secteur public où personne ne veut prendre la moindre initiative. Le subordonné ou le cadre ne fait rien sans le directeur et ce dernier ne peut pas tout faire ou contrôler. Alors vous devinez la suite. Les jeunes cadres ont peur et le cadre moyen craint que cette opération ne serait qu’une partie d’une lutte de clan. Il aurait été instruit de ne pas confondre corruption ou malversation et erreurs de gestion, qui ne doivent pas être sanctionnées. Si sur le plan humain, le système judicaire se voudrait être à la hauteur des espérances du citoyen et de l’élite, il faut reconnaître que les médias lourds sont à la traîne et/ou ignorés comme si l’on ne voulait pas ouvrir le débat sur la corruption. Une guerre peut être perdue à cause d’un déficit de communication. Dans de telles affaires, il faudrait assurer et rassurer le citoyen car c’est de lui qu’il s’agit.
29 avril 2010
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