Le Carrefour D’algérie
Aïe ! Encore des affaires de corruption ! C’est à ne plus en croire ses oreilles ! Après les déboires des hauts administrateurs des sociétés high, ne voilà-t-il pas que d’autres hauts placés, aux ports et aux aéroports, viennent d’être épinglés par la maison poulaga avec des preuves à l’appui
et tout le ramdam avec. Ainsi, depuis la décision du président de la République de mettre un terme à ce fléau de société qui a, apparemment, touché toutes les sphères, on entend, chaque jour que Dieu fait, des mises en accusation, des arrestations et des inculpations à n’en plus finir. Comment se pourrait-il que des actes de dilapidations aussi scabreuses fussent-elles tues depuis leur avènement alors que tout le monde savait ce qui s’y passait depuis fort longtemps ? Pourquoi a-t-on attendu tout ce temps pour faire éclater un scandale qui foisonnait depuis des lurettes sans que personne, en haut ou en bas, ne daigne y mettre un terme ? Tant d’interrogations qui exigeraient des réponses qui resteront implicites car l’eau du fleuve qui nourrit l’océan, n’est pas aussi transparente et fluide qu’on voudrait nous le faire croire. L’idiot du village verrait, en ces manifestations « spontanées », des intérêts occultes de clans, férus d’étanchéité maladive, se donner le change pour mettre fin à une éclosion de pouvoir parallèle ou à une mise en bière d’apparatchiks en mal d’espace vital. L’idiot du village interpréterait aussi ces actes comme étant une cessation sine die d’une « couverture » que les mis en cause possédaient et qui, présentement, aurait disparu pour des raisons que même la Raison n’arriverait pas à expliquer. N’est-ce pas ???
Medhayas@yahoo.fr
26 avril 2010
Contributions