Pole&mic Par B.Nadir Les dernières heures des «pique-assiettes»

Le Carrefour D’algérie

Enfin une bonne nouvelle pour notre sport en attendant d’autres qui vont nous réjouir; c’est fini, la magouille et l’attente des subventions. Les clubs de l’élite de notre football sont dans l’obligation de se préparer pour se transformer en SARL, SPA ou en EURL,

l’essentiel est de finir avec l’amateurisme à coup de milliards. Il faut avouer que l’Etat n’a pas lésiné sur les moyens pour aider nos clubs à faire leur apprentissage pour le passage au professionnalisme avec 10 milliards de centimes remboursables dans dix ans, une assiette de terrain de 02 hectares et un bus de haut standing. En plus, les structures de l’Etat fourniront les hommes qualifiés comme encadrement de la DJS et des techniciens. Certainement, que les premières années, le fisc ne tarabustera pas nos clubs. Nos clubs n’en devront  pas hériter automatiquement de stades existants, mais ils peuvent les «louer». Même si le législateur n’a pas donné de «recettes» pour le passage d’une étape à une autre comme qui aura à rassembler les hommes, l’argent et les moyens. On ne sait pas si le club pourrait hériter des biens de l’association comme le siège puisque des membres de l’AG iraient certainement à s’opposer au professionnalisme? Mais tout cela ne sera que détail. Cependant, le sport algérien se résume au football sachant que le «professionnalisme» n’a pas concerné les autres disciplines comme le handball et le volley ball. Notre ministère devrait y penser et donner un cadre juridique à un éventuel professionnalisme de ces disciplines. Comme disent les spécialistes, le terrain est encore vierge. De toutes les manières, dans deux ou trois ans, les «pique-assiettes» devront changer de métier et aller voir des clubs des divisions inférieures pour se faire un nom et probablement de l’argent. Raison pour laquelle les structures de l’Etat devront être fermes et efficaces pour contrer les parasites. Les clubs amateurs devront rester «sains» pour ne faire que la formation et la détection des jeunes talents et jouer pour le «plaisir» et les «couleurs». Ça ne sera pas facile car beaucoup de responsables vont crier au scandale et au hold-up rien que pour casser cet élan de professionnalisme tant souhaité depuis des années. Vivement, ce professionnalisme pour dire enfin «adieu les présidents véreux».