Le kaki est le fruit du plaqueminier, un arbre originaire de l’Asie, plus précisément de l’est de la Chine. Cultivé au Japon depuis plus de mille ans, il y est devenu le fruit national : on en dénombre pas moins de 800 variétés.
Ce n’est que depuis le 19ème siècle que sa culture est arrivée en Europe. Implanté à Toulon par un ingénieur des constructions navales, le kaki connut rapidement, un grand succès, en Provence. Les variétés du Cannet et de Marseille étant les plus fameuses. Aujourd’hui encore, le Midi reste la région de prédilection de ce fruit à la peau lisse et fine et à la chair orange vif, qui fait ressemble à une grosse tomate. A l’automne, les plaqueminiers (qui mesurent entre 5 et 10 mètres) continuent, même après la chute des feuilles, de porter ces fruits, pourtant mûrs. Là, ils sont récoltés et viennent égayer les étals des marchés et supermarchés, à côté des noix de coco, goyaves et autres fruits exotiques. Le kaki, appelé aussi plaquemine, se déguste plus que mûr. A ce stade, il est alors riche en sucres et, avec 66 kcal/100 g, fait ainsi partie des fruits les plus énergétiques, au même titre que la cerise ou le raisin. Par ailleurs, il renferme une quantité intéressante de vitamine C (7 mg/100 g en moyenne). Il est alors efficace pour faire le plein de tonus. Autre atout, le kaki est très riche en carotènes (provitamine A). L’action de cette substance antioxydante est, en outre, renforcée par la présence d’autres pigments, des lycopènes entre autres (comme dans la tomate). Responsables de sa jolie couleur orangée, ces pigments ont surtout la propriété de protéger le système cardio-vasculaire et de prévenir le développement de certains cancers. Pour finir, le kaki fournit une quantité importante de minéraux, à commencer par le potassium, à l’effet légèrement diurétique. Associés à la présence intéressante de fibres (2,5 g/100 g), qui stimulent le transit intestinal, ils font de ce fruit un aliment très bon pour l’élimination.
25 avril 2010
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