Culture (Samedi 24 Avril 2010)
“La place de la nouvelle dans la littérature algérienne et son évolution a travers le temps”, tel est le thème abordé jeudi après-midi par des universitaires et auteurs algériens, lors d’une conférence-débat au pavillon G du Palais des expositions aux Pins maritimes à Alger.
Organisée en marge de la septième édition du Salon national du livre, qui se tient depuis plus d’une semaine et dont la clôture est pour demain, le Dr Khiar Chouat, le Dr Allaoua Koussa (auteurs et universitaires), ont débattu de l’évolution de la nouvelle algérienne, et le peu de considération qui lui accordent les universitaires algériens.
“Bien qu’elle soit un genre littéraire à part entière, il n’y a eu aucune étude académique qui traite de la nouvelle. Seulement 5% des universités algériennes abordent le sujet de la nouvelle dans leur programme”, s’est insurgé l’intervenant Alloua Koussa.
Il s’est interrogé, également, sur la cause de la “négligence” de ce genre littéraire. Selon lui, cela est dû à la non-disponibilité des nouvelles algériennes, mais aussi au manque d’intérêt que lui accordent les auteurs notamment les lecteurs. Pour sa part, Saïd Hamoudi, auteur et universitaire, estime que la nouvelle est en en quelque sorte “victime de ses auteurs”. Il expliquera aussi que certains auteurs de nouvelles, considèrent ce genre comme un “essai” pour arriver au roman. Après un débat bien animé de part et d’autre, et qui a abordé la situation de ce genre littéraire, les animateurs ont annoncé la création d’une Ligue algérienne de la nouvelle dont les activités principales se résumeront principalement en l’organisation de rencontres culturelles et autres lectures de textes de nouvelles. Enfin, il est à rappeler que dans le souci de perpétuer ce genre littéraire, des concours de nouvelles, dans les trois langues, pour enfants et adultes sont également organisés à travers le territoire national.
Par : H. M.
24 avril 2010
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