Le Carrefour D’algérie
Visiblement, l’opération «mains propres» a repris du service et rien ne donne l’illusion que d’autres secteurs seraient épargnés. C’est le port d’Alger qui en est la cible. Et c’est le second port qui est «secoué». Il va sans dire que les ports algériens sont sévèrement critiqués tant par les opérateurs nationaux et étrangers.
La presse avait, tout récemment, parlé d’un malaise et de la «colère» du ministre du Transport, qui aurait remis un dossier au chef de l’Etat, en se plaignant de certains «intouchables». Mais il est à souligner que les cadres du port d’Alger sont encore «innocents» tant que la justice n’a pas tranché sur ce dossier. Le premier message du pouvoir n’est autre que la continuité de l’opération «anti-corruption» et qu’il n’y aurait aucun différend entre un clan et la présidence. Ce coup de main laisse supposer qu’aucun compromis n’aurait été «signé» et/ou établi entre les clans. Le chef du gouvernement semble «soutenir» cette opération car son silence le prouve. Les partis de la coalition préfèrent suivre les événements que de «trop» dire. Le citoyen n’est qu’un simple spectateur puisque les mass médias n’en parlent pas, même pas un seul mot de tout ce sujet. On évite ce sujet comme on évite la «peste». Le citoyen suit ce «spectacle» puisque à l’heure actuelle, il n’y a que les cadres qui aient été touchés et aucun politicard ou homme politique n’a été inquiété. Or, si certains ont pu avoir l’impunité, c’est qu’ils auraient été couverts par de hauts responsables sachant que certains postes font partie de la chasse gardée du pouvoir. Les cadres de certains postes sont «sélectionnés». Le ministre de la Justice serait comme «gêné», en se contentant de répondre qu’il faut laisser les juges faire leur travail. Notre ministre n’éclaire pas la lanterne du citoyen. Son «silence» reste donc énigmatique. Le citoyen voudrait tout simplement que l’on informe et que l’on éclaire car il s’agit de l’argent du peuple et de la rente pétrolière. Face à cette incompréhension, le citoyen dit souvent «à qui sera le tour?».
24 avril 2010
Contributions