Le coing, fruit pas très joli produit en petites quantités et qui ne se consomme que cuit, est peu connu. Cependant, riche en fibres et notamment en pectines, c’est le fruit idéal pour faire des confitures et faciliter la digestion. Fruit du cognassier, le coing ressemble à une poire par sa forme et sa couleur jaune. Il a un parfum fort, une chair dure et âpre quand elle est crue.
Il est recouvert d’un fin duvet a maturité. Originaire des bords de la mer Caspienne, le coing (ou “poire de Cydonie”), était déjà cultivé 4 000 ans avant notre ère. Il était très apprécié des Grecs, qui le mangeaient fourré au miel, et des Romains, qui l’utilisaient aussi en parfumerie. L’apport calorique du coing est faible (28 kacl/100 g), il ne faut cependant pas oublier qu’il est le plus souvent consommé cuit dans des préparations sucrées (compote, gelée, confiture…). Les fibres sont très abondantes dans le coing, puisqu’elles dépassent 6 g/100 g (dans les fruits, on en trouve habituellement 1,5 à 2,5 g/100 g). Il est également bien pourvu en vitamines C (15 mg/100 g), comme la cerise et nettement au-dessus de la pêche, de la poire ou de la pomme. Mais, comme on cuit le coing pour le consommer, la vitamine C est en partie détruite par la chaleur. Bon pour les intestins : les fibres du coing (tanins et pectines) ont des propriétés anti-diarrhéique, une action protectrice de la muqueuse intestinale, et une action antiseptique. Don Quichote suggère d’ailleurs à son fidèle Sancho Pança quelques tranches de coing pour soulager ses problèmes de digestion dans le fameux roman de Cervantes. Bon pour la régulation : ses fibres permettent également d’abaisser l’index glycémique et le taux de cholestérol sanguin. Elles diminueraient par ailleurs le risque de cancer colique et du système digestif.
22 avril 2010
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