Celui-là même qui a mangé le contenu d’«echkara» crie actuellement «ya khossara»… Hé oui! Les temps ont changé. Il a déjà oublié son «teghmess». Mais l’histoire est têtue et indomptable. Elle n’oubliera pas que, là où il fut affecté,
il s’est octroyé un logement. Des arrêtés il y en a eu. Il n’a pas été arrêté, car, n’ayant pas le courage de ses actes, il utilisait des prête-noms. C’était le temps où la farine blanche n’était livrée qu’aux seuls boulangers de services qui pétrissaient des couronnes aux notables, et nos tables étaient vides. Ces mêmes notables, spécialisés dans les tables de multiplication, raflaient tout sur leur passage, sous le regard de ceux qui étaient menés à «la flûte démagogique». Tout était bien orchestré; sauf que la plèbe en avait assez de faire la chaîne aux portes des boulangeries en temps de jeûne. Alors la fougasse souterraine explosa! De la casse, il y en a eu, certes, mais c’est ainsi que toutes les boulangeries ont eu droit à la blanche farine. C’est ainsi aussi que notre ami «Ghammaisse» s’est vu démis de ses fonctions, faisant la chaîne au seuil de nos pétrins. Mais, fort de son expérience, à l’aise dans le confort acquis à la sueur de ses doigts qui signaient des «arrêtés», il se fait une autre virginité. Il dénonce actuellement ceux qui ont pris son poste. Il trouve langue qui le servait pour happer, commente le «happening» où il se trouve marginalisé. Sa grandeur ne lui permet pas de signer de son nom. Utilisant donc la mesquinerie des maux qu’il dénonce, il saura installer un nom à côté de chaque pseudo. Dénonçant une chose et son contraire
toutes ses interventions prennent la tournure d’une offre de service.
22 avril 2010
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