Qu’est-ce qu’un printemps ? Une saison libératrice qui vient après la sinistrose de l’hiver ? Les jours heureux où la campagne se met en fête ? Oui, bien sûr, c’est tout cela !
Mais, dans les dictionnaires et les encyclopédies, il faudrait inventer d’autres définitions pour le printemps. D’autres traits pour cette saison qui peut aussi réveiller des passions ancrées au plus profond de chaque être libre : le besoin de s’affranchir de toutes les tutelles, de refuser le diktat de la force et de la bêtise ; le besoin de bâtir un monde meilleur fait de paix et de fraternité ; l’exigence de recouvrer son identité, toute son identité, pour partir mieux armés face aux défis de ce qui deviendra la mondialisation !
Ce printemps-là dure plus qu’une saison : il est en permanence dans le cœur des nouveaux révolutionnaires du mouvement citoyen ; ce sont ceux-là qui me rappellent les combattants d’hier et non point les bataillons d’obscurantistes qui usurpent l’histoire et sont la négation même de ses valeurs originelles !
Maâmar Farah
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«Quand Jugurtha est mort en prison à Rome, la France n’existait pas.»
(Houari Boumediène, 1975)
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/04/20/article.php?sid=98879&cid=37
20 avril 2010
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