En provenance d’Asie centrale, le petit pois est cultivé dans le bassin méditerranéen depuis l’Antiquité. Avec des allures de pois chiches, il était, à l’époque, réservé à une consommation séchée. Fruit d’une plante buissonnante de la famille des papilionacées, le petit pois est récolté avant sa pleine maturité, entre mai et juillet,
majoritairement dans le sud de la France. Les récoltes du nord et de l’ouest, quant à elles, sont davantage consacrées à la mise en conserve ou en bocal et à la surgélation. Plus riche en glucides que la plupart des autres légumes, le petit pois est aussi plus énergétique que la moyenne (80 kcal/100 g). Il a cependant un index glycémique très modéré qui lui donne l’avantage de favoriser la satiété et d’éviter les hausses brutales de la glycémie, autrement dit, les petites fringales de l’après-midi. Dans sa cosse, il renferme un taux de protéines végétales élevé. Celles-ci se complètent parfaitement bien avec les protéines céréalières. Consommer des petits pois avec du pain ou en risotto, c’est donc assurer la meilleure utilisation de ces substances par l’organisme. Par ailleurs, c’est une excellente source de vitamines. Il fournit en effet 2 à 5 fois plus de vitamines B que les autres végétaux, et sa teneur en vitamine C (32 mg/100 g) est importante. Enfin, il est une source intéressante de vitamine E (3 mg/100 g), aux vertus antioxydantes. Le petit pois associé à la carotte, riche en provitamine A, constitue un véritable cocktail jeunesse. Par ailleurs, le petit pois contribue activement à la reminéralisation de l’organisme, notamment en potassium, phosphore, magnésium et fer. Enfin, gorgé de fibres (6 g/100 g), il est très efficace pour le bon fonctionnement du transit intestinal, en particulier lorsqu’il est jeune et bien frais : il est alors plus tendre et mieux toléré par les intestins fragiles.
20 avril 2010
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