Originaire de la région méditerranéenne, le céleri est une plante potagère dont on consomme les côtes et les feuilles (céleri-branche), la racine et les graines (céleri-rave Jusqu’à la Renaissance, le céleri était employé non pas comme une plante potagère, mais comme une plante médicinale, pour ses vertus diurétiques et son action stimulante
sur le système nerveux. A tout cela s’ajoutaient les nombreuses propriétés (notamment aphrodisiaques) que lui prêtaient les croyances populaires. Longtemps limité à un rôle de condiment, le céleri a peu à peu pris place dans notre cuisine en tant que légume à part entière. Mais ce n’est qu’au XIXème siècle que, perfectionné en Allemagne, il devint un légume courant de nos tables. Avec seulement 18 kcal/100 g, le céleri fait partie des légumes frais les moins énergétiques (au même niveau que l’aubergine ou les épinards). Il a donc toute sa place dans la “cuisine minceur” quand il est consommé cuit, à la vapeur ou à l’eau, ou cru avec une vinaigrette légère (et surtout pas “en rémoulade”, c’est-à-dire râpé et assaisonné d’une mayonnaise à la moutarde additionnée de câpres, de cornichons et de fines herbes). Le céleri est riche en fibres, idéales pour accélérer le transit intestinal et lutter contre la constipation. A savoir, les fibres sont mieux tolérées lorsque le céleri est finement râpé ou lorsqu’il est consommé cuit. Autre atout, il est riche en minéraux (5 g/100 g) et notamment en potassium. Une alimentation riche en potassium possède des effets bénéfiques reconnus pour la santé cardio-vasculaire. Enfin, le céleri fournit des oligo-éléments rares, comme le sélénium, le molybdène ou le chrome.
19 avril 2010
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