Le Carrefour D’algérie
Je vais vous parler, aujourd’hui, de ce GNL 16. Pas dans le contexte technique, scientifique ou dans les objectifs recherchés par les organisateurs. Non plus dans la quête qu’aurait Khelil à faire fluctuer le prix du gaz liquéfié.
Non plus sur la volonté du pouvoir algérien à donner une image sereine d’un pays en voie de développement. Non ! Non ! Et non !! Je vais simplement m’amuser à comparer le Centre des Conventions (nouvellement créé) avec son Méridien «n» étoiles et une Cité de votre choix. Au hasard ! Petit Lac, Ras el Aïn ou Tcheklaoua ! Allez ! Pour vous faire plaisir, je prends les trois quartiers, je les secoue et j’en sors un seul que je vais appeler, si vous permettez Pe-ra-tché (les premières syllabes de chaque quartier). Tout le monde, sait que l’Est d’Oran, et précisément là où Sonatrach a déboursé des millions de dollars, les oranais le nomment: Dubaï ! Alors si vous êtes de passage à El Bahia, faites-y un tour et demandez au taxieur de vous mener à Dubaï. Pourquoi Dubaï ? Parce que les Pératchiens (habitants de Pératché) sont subjugués par ces jets d’eau lumineux, ces boulevards aux palmiers importés, ces trémies aux spots multicolores et ces roses qui sentent le jasmin seulement pendant les 3 jours de la rencontre. Les Pératchiens, qui n’ont, à petit Lac, Raïs el Aïn et Tchéklaoua, pas de boulevards dignes de nom, ni d’avenues illuminées ou seulement aérées, encore moins de palmiers ou de roses qu’auraient flétri l’air et la puanteur, regardent Dubaï comme on regarde la lune: à travers Hubble (télescope géant) ou via la télévision. Loin des envies ou des regards mal lunés ! Alors, Pétratchiens jusqu’au bout des ongles, ils jurent sur tous les saints d’aller cueillir ces roses dès que les invités quitteront Dubaï l’oranaise. Amen !!!
Medhayas@yahoo.fr
4 mai 2010 à 19 07 24 05245