Le Carrefour D’algérie
La rencontre du GNL 16 n’est pas seulement une rencontre de plaisir, c’est une occasion pour discuter du gaz et de son avenir. Il est, fort probable que les participants n’aborderont pas la question de fond qui s’articule autour de l’axe de la mise en œuvre d’un cartel spécial gaz et qui sera différent de l’OPEP.
Cela fait un moment que l’on parle dans les forums économiques de l’OPEG. Ce sera aussi une occasion pour discuter de la distribution du gaz dans le monde et surtout en Europe. L’UE s’est déjà «fâchée» contre la Russie et certains pays producteurs de gaz, en réduisant les quotas ou en demandant que son prix soit revu à la hausse. Le gaz est désormais un enjeu économique surtout que les jours du pétrole sont bien comptés. Le gaz sera aussi un produit rare et très convoité.
Les spécialistes voudraient que ce gaz soit à la portée de tout le monde, soit un produit démocratique. On pense à créer des machines qui consomment moins d’énergie gazeuse. Sonatrach voudrait relever le défi d’une société performante surtout dans la liquéfaction du gaz. L’Algérie a toujours favorisé la mise en place de l’OPEG pour ne plus subir le poids de la chute du prix du pétrole et le diktat des grands producteurs d’or noir. L’Algérie compte se refaire une santé financière et économique avec le commerce du gaz. C’est le défi de toute une nation. Oran sera, durant cette semaine, la capitale mondiale du gaz où les spécialistes et les producteurs du gaz discuteront du développement de ce secteur et surtout en coulisses de la guerre autour du gaz. Et c’est dans les coulisses que va se construire l’OPEG. Les coulisses ont toujours eu le dernier mot sur l’officiel. L’avenir se discute souvent en coulisses et dans les coulisses.
17 avril 2010
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