Vous avez quelques kilos en trop, les jambes lourdes ou marchez peu ? Vous présentez des risques de phlébite ! Fréquente, la phlébite peut conduire à l’embolie pulmonaire mortelle. Le point sur ses facteurs de risque et comment la reconnaître !> Phlébite : gare aux varices !
Le risque de phlébite est une excellente raison de surveiller de près l’état de ses varices ! En effet, «une varice douloureuse et un peu rouge peut traduire la présence d’un caillot de sang dans une veine», expliquent les angiologues.
Quand s’inquiéter ?
Quand la varice est soudainement douloureuse, qu’elle est chaude, qu’elle rougit et qu’on ressent au toucher comme une induration. «La douleur est localisée et aiguë. Elle n’a rien à voir avec la sensation diffuse et récurrente des jambes lourdes», précise un autre angiologue.
Quand consulter ?
Dès que l’on présente ces symptômes, il faut consulter un médecin en urgence. «On recherchera d’abord une phlébite superficielle, c’est-à-dire la présence d’un caillot de sang dans une veine proche de la surface de la peau (les varices touchant principalement ces veines). Puis une phlébite profonde», expliquent les spécialistes.
> Douleurs au mollet : attention danger !
Votre mollet vous fait soudainement mal ? Attention ! «C’est un des premiers signes de la phlébite», expliquent les angiologues. Pour cause, le caillot de sang qui obstrue la veine génère une inflammation des parois veineuses, donc une douleur.
Quand s’inquiéter ?
Quand la douleur est aiguë, permanente, ressentie comme une pesanteur, qu’elle empêche la marche et qu’elle n’est pas soulagée par le repos. Elle peut être localisée au mollet ou à la cuisse.
Quand consulter ?
En urgence, dès que l’on ressent ce type de douleur, et surtout si elle s’accompagne d’un gonflement du membre inférieur.
> Jambes lourdes : risque de phlébite
Ce n’est pas parce que l’on souffre de jambes lourdes qu’on est en train de faire une phlébite. Les jambes lourdes sont la manifestation d’un mauvais retour veineux, donc d’une stagnation du sang dans les veines. Non de la présence d’un caillot. Cependant, les deux cas peuvent quand même être liés ! Le sang qui stagne peut, à la longue, coaguler et former un caillot, donc une phlébite.
A savoir : «Une phlébite est en général unilatérale. Il est très rare d’avoir les deux jambes atteintes», précisent nos spécialistes.
> Œdème : consultez en urgence
Un des signes caractéristiques de la phlébite est l’œdème. En fonction de l’endroit où se situe le caillot, il peut se traduire par un gros mollet, une cheville enflée, une grosse cuisse, voire parfois toute la jambe qui double de volume. Pourquoi ? «parce que le caillot crée un obstacle au retour veineux du sang, ce qui génère un gonflement», répondent les angiologues.
Quand s’inquiéter ?
«En général, en cas de phlébite, l’œdème apparaît rarement de manière isolée. Il s’associe à un symptôme douloureux, ou à une sensation de chaleur de la zone suspecte», expliquent les angiologues et phlébologues.
Quand consulter ?
En urgence, dès constatation d’un œdème, seul ou associé à d’autres signes (douleurs du mollet…).
> Mollet dur, trop ferme : méfiez-vous !
«Un mollet qui est dur, qui ne ballote plus peut être un signe de phlébite», prévient le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.
Pourquoi ?
Comme les veines sont obstruées par un caillot de sang, les muscles se contractent, donc le mollet aussi», explique l’angiologue.
Quand s’inquiéter ?
Dès que l’on constate une diminution du ballottement du mollet. «Même si ce symptôme apparaît seul (sans douleur, rougeur de la jambe), il n’est pas normal», précise le spécialiste.
Quand consulter ?
Dès constatation de ce symptôme.
> Fièvre inexpliquée : il peut s’agir d’une embolie…
Une fièvre survenant de manière inexpliquée, peut être le signe d’une phlébite, pire, d’une embolie pulmonaire (migration du caillot de sang de la jambe dans les poumons). Pourquoi ? «Parce que le caillot qui bouche la veine enflamme la paroi veineuse. La fièvre est le signe de cette inflammation», répond l’angiologue.
Quand s’inquiéter ?
Quand la fièvre survient sans explication (sans la présence d’une infection : grippe…) et qu’elle ne baisse pas. Plus encore, si elle intervient chez une personne alitée depuis plus de trois jours (en cas d’hospitalisation par exemple). Le risque de phlébite est alors majoré.
Quand consulter ?
Que la fièvre soit observée de manière isolée, ou associée à d’autres signes de phlébite (douleurs au mollet, jambe gonflée…), il faut consulter très vite un médecin, et en urgence si vous présentez des facteurs de risque (surpoids, tabagisme, antécédents personnels ou familiaux…).
> Anxiété inhabituelle : symptômes de caillot ?
«L’anxiété peut être un signe clinique de la phlébite», explique l’angiologue. Etonnant ? Pas vraiment. «Quand les gens ne se sentent pas bien, qu’ils sont anxieux alors qu’ils ne le sont pas d’ordinaire, surtout s’ils sont alités depuis quelques jours, cela peut traduire la présence d’un caillot dans une veine».
Quand s’inquiéter ?
En cas d’anxiété inhabituelle, survenant de manière brutale sans raison particulière. Plus encore, si elle s’accompagne d’une fièvre ou de dyspnée (essoufflement)
Quand consulter ?
Dès constatation du symptôme, en urgence si vous présentez des facteurs de risque (surpoids, tabagisme, antécédents personnels ou familiaux…).
> Crampes ou phlébite, comment faire la différence ?
«Qu’elles soient aiguës ou à répétitions, les crampes ne sont pas des signes de phlébites », explique l’angiologue. Leurs douleurs sont différentes. «Celle de la phlébite ne disparaît pas, elle est permanente, à l’inverse de la crampe».
A savoir : il est possible de souffrir de crampes suite à une phlébite. Dans ce cas, les crampes sont particulières. Ce sont des contractures rythmées par la marche. Elles apparaissent progressivement et sont croissantes puis disparaissent après l’arrêt de l’effort. La surélévation des membres (sur un oreiller par exemple), accélère le retour à la normale.
> Phlébite : êtes-vous à risque ?
Certains facteurs augmentent le risque de phlébite. Vous êtes concernés si vous :
- avez des antécédents personnels ou familiaux de phlébite.
- êtes en surpoids
- avez plus de 70 ans
- êtes sédentaires
- faites de l’insuffisance veineuse (jambes lourdes notamment).
- êtes alité plus de trois jours (hospitalisé ou non)
- avez un cancer
- êtes immobilisé par un plâtre
- fumez – prévoyez un long voyage en avion ou en car (plus de six heures)
Si vous présentez un de ces facteurs de risque, surveillez vos jambes et consultez au moindre symptôme : douleur au mollet, œdème, diminution du ballottement…
> Phlébite : le vrai risque, c’est l’embolie
Douleur au mollet, varices douloureuses, œdème… ces signes annonciateurs d’une phlébite ne doivent pas être négligés ! Le caillot de sang qui obstrue la veine peut migrer dans les poumons et boucher une ramification artérielle. On parle alors d’embolie pulmonaire, complication ayant un risque élevé de mortalité. «On dénombre environ 300 000 cas de phlébites par au en France. 15 000 personnes meurent d’une embolie pulmonaire», expliquent les angiologues. Conclusion : soyez vigilant et allez consulter votre médecin au moindre symptôme suspect.
> Phlébite : quand il n’y a pas de symptômes…
Dans certains cas, la phlébite peut être totalement silencieuse. Pas de douleur au mollet, pas d’œdème, pas de sensation de chaleur… Rien. En général, c’est parce que le caillot qui obstrue la veine est de petite taille. Sa présence se manifeste seulement quand il migre dans les poumons (on parle alors d’embolie pulmonaire «cruorique »). C’est là que la fièvre ou l’anxiété peuvent évoquer une phlébite sous-jacente, surtout si on est en situation à risque : alitement, insuffisance veineuse…
> Phlébite : il faut faire un échodoppler !
En cas de symptôme (s), consultez en urgence pour passer un échodoppler afin de confirmer ou non la phlébite.
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/04/11/article.php?sid=98414&cid=10
28 avril 2011 à 1 01 35 04354
Bsr, excuser moi je croi avoir une phlébite, mais seulement certaines choses porte a confusion, par exemple ce n’est ni au molet, ni a la cuisse, mais au niveau du genou, et surtout que ca me fait + mal quand je bouge ou je marche,