Tu es ministre de machin ; ta fortune prospère au gré du… gré à gré ; tu as un fils qui ne vit pas avec les pouilleux de nos enfants, ICI, en ALGERIE ; tu as une fille qui, évidemment bien sûr certainement, ne marche pas dans les rues fréquentées par nos filles, ICI, en ALGERIE ; tu crées une société pour ton fils. Et avec qui va-t-elle travailler ? Avec les entreprises du ministère de machin ! Les marchés pleuvent, la fortune enfle, la rumeur aussi… Tu t’en fiches !
Tu as un parapluie !Sauf si… Sauf si, un jour, la JUSTICE décide, pour de vrai, de juger au nom du peuple. Au nom des pouilleux d’ICI qui continuent de respecter un président de tous les machins qui, à sa mort, n’a laissé à sa femme que 6000 dinars et zéro dollar ! Et pas de société écran, ni d’enfants milliardaires.
Son fils adoptif est professeur dans une université… algérienne ! Demandez à votre collègue du machin universitaire combien il touche… Et profitez-en pour faire un tour à Guelma… Peut-être le rencontreriez-vous. Il vous racontera comment on peut rester honnête avec tous les ministères de tous les machins civils et militaires sous ses ordres…
Maâmar Farah
> soirsat2@gmail.com
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/04/10/article.php?sid=98360&cid=37
10 avril 2010
Contributions, EPHEMERIDES