Le Carrefour D’algérie
La vie est supposée être ce bonheur qu’il faut goûter lentement, attentivement et avec plaisir. Autrement dit, vivre joyeusement! Le sens de la fête, on peut bien le développer et l’exprimer n’importe quand. On peut se dire: «Tel jour sera pour moi un jour de fête !».
Même si ce n’est pas un jour de fête officielle. On peut choisir par exemple, de dîner tel ou tel soir dans un restaurant, en famille ou avec des amis et être, ainsi, ravi de passer de beaux moments en agréable compagnie. On peut bien quitter les sentiers battus et s’amuser à innover, à créer de nouvelles situations, à se surprendre ou à surprendre les autres. Étudier, travailler et vivre dans la joie; n’est-ce pas là un moyen efficace de nous stimuler et de nous rendre dynamiques? Il faut donc s’ingénier à faire régner autour de soi une ambiance heureuse et détendue. Cela nous amènerait à multiplier automatiquement nos efforts. Aussi, notre souci constant devra-t-il être de soigner le décor au sein duquel nous évoluons et de nous entourer de visages heureux. Pour tout dire, nous devons nous détendre et sourire et aussi (pourquoi pas?) considérer la gaieté comme l’une des grandes vertus sociales! Notre sourire (soleil de l’âme), nos mots tendres, nos gestes (affectueux) auront certainement tout leur prix auprès de ces êtres sensibles que sont, entre autres, les petits enfants et les personnes âgées. Reste un dernier mot: ce plaisir, cette gaieté, cette joie, cette «fête»…ne leur faudrait-il pas un support pour les justifier et les entretenir? Les vrais plaisirs ne doivent-ils pas être gagnés, mérités? Le bon sens voudrait que l’on se demande un 8 Mars ou un 1er Mai par exemple: «y a-t-il quelque chose à fêter ?» «Je voudrais que ma vie soit autant une œuvre qu’une fête», aurait dit quelqu’un. Ne serait-il pas sage que notre plaisir et notre joie soient proportionnés aux efforts que nous aurons faits pour être utiles à nous-mêmes et à la société?
jawad_moumen@yahoo.fr
10 avril 2010
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