Un évènement littéraire autour de la vie et de l’œuvre de l’écrivain. Organisée par la Direction de la Culture, la rencontre se tiendra les 2 et 3 juin au Théâtre régional de Constantine
Quatre séances auxquelles sont conviés de nombreux universitaires et hommes et femmes de lettres, aborderont l’ensemble du parcours de l’écrivain et du poète né à Constantine le 5 juillet 1927 et décédé à Alger en 1978. Cet ancien élève du lycée d’Aumale, aujourd’hui Réda Houhou, autre écrivain de la ville, a publié quatre romans : La Dernière impression (1958), Je t’offrirai une gazelle (1959), L’Élève et la leçon (1960) et Le Quai aux Fleurs ne répond plus (1961). Tous parus en France chez Julliard, ces ouvrages ont fait l’objet de plusieurs rééditions en France et en Algérie et sont traduits dans une quinzaine de langues. On lui doit également des recueils de poésie Le Malheur en danger (La Nef de Paris, 1956), Écoute et je t’appelle (Maspero, 1961) ainsi qu’un essai Les Zéros tournent en rond (Maspero, 1961) et un recueil de textes journalistiques sur Constantine. Malek Haddad avait d’ailleurs amplement écrit dans la presse généraliste mais surtout spécialisée : Entretiens, Progrès, Confluents, Les Lettres françaises durant son exil en France, puis, à l’indépendance en Algérie, à la prestigieuse et première revue culturelle Novembre, fondée par Mohamed Boudia, ainsi qu’à Atlas, et An Nasr, paraissant alors en français. Il sera de 1968 à 1972 directeur de la culture au Ministère de l’information où il créera la fameuse revue littéraire. Promesses dont il n’a plus jamais existé d’équivalent. Secrétaire général de l’Union des Ecrivains Algériens en 1974, il décède quatre ans plus tard en laissant plusieurs manuscrits inachevés dont on espère toujours un éclairage sinon une édition.
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4 avril 2010
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