L’Ugueta, comme l’appelle les Chinois, constate, de visu, que l’un des membres de son bureau d’Oran, est aussi honni et aussi mésestimé par ses pairs qu’une colle qui ne veut point se détacher. Comment mettre à l’écart l’indésirable? Il aime le poste qu’il occupe et ne veut plus lâcher prise. Il appelle à l’aide tout le monde
mais personne ne répond car l’indésirable a outrepassé les limites du bon sens et de la retenue. Mieux que quiconque, il sait que la chute est terrible car tous les «couteaux» s’aiguiseront, en même temps et avec une ruée dont il n’a ni l’écho, encore moins sa composante. En une dizaine d’années de syndicalisme «innommable», l’indésirable aurait gravi des échelons qu’il n’aurait même pas imaginé accomplir s’il n’avait pas usé d’une mesquinerie et d’une petitesse avec ceux-là même qui lui avaient offert le poste syndical sur un plateau d’argent. Monté trop vite, il aura oublié le minimum requis pour rester en place: ne jamais trahir la confiance de ceux qui vous ont élevés. Ne jamais vouloir les écarter en usant de stratagèmes indignes et dévalorisants. Certaines mauvaises langues affirment que notre «moussaylama» est tellement aux abois qu’il n’arrête pas de pleurer tout son dû pour qu’on lui pardonne ses écarts de conduite. Il aime le poste et instinctivement, pour y clouer son séant, il ferait n’importe quoi. Oui! N’importe quoi! Ses compagnons de fortune le conseillent de se désister du poste et de ne se rattacher qu’aux deux postes restants mais il n’en a cure. L’indésirable sait que son temps est compté et que même s’il ment encore et encore, qu’il imagine des commissions d’enquête contre ses rivaux, qu’il dénigre encore ses bienfaiteurs d’hier, il n’empêche que le glas a sonné pour lui. Mens encore, mon petit moussaylama, mens et tu accueilleras la descente des «blouses noires» qui, eux, vérifieront VRAIMENT tes nouvelles acquisitions! Amen!
Medhayas@yahoo.fr
3 avril 2010
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