Bien que généralement consommé en petites quantité, l’oignon présente de nombreux atouts nutritionnels : il est riche en vitamine C, contient de nombreux minéraux et oligo-éléments (aux propriétés immunitaires et antioxydantes),
tout en étant faible en calories. Il a fait l’objet de plusieurs études récentes qui ont mis en évidence diverses actions bénéfiques pour la santé : – action diurétique : il aide à éliminer grâce notamment à la présence de glucides particuliers (les fructosanes) dans le bulbe. – action hypoglycémiante : il s’oppose à une élévation excessive du taux de sucre dans le sang grâce à certains constituants soufrés et une amine spécifique (la diphénylamine). – action bactériostatique : frais, il s’oppose à la prolifération microbienne, et peut même jouer un rôle anti-bactérien. – action bénéfique pour le système cardiovasculaire : la consommation quotidienne de 200 g d’oignons crus permet de diminuer l’agrégation plaquettaire sanguine et donc protège des risques de formation de caillots et d’obstruction des vaisseaux. Remède paysan : On peut employer contre les migraines des cataplasmes d’oignons pilés. De même pour soulager, piqûres d’insectes, morsures, brûlures. Astuce : pour ôter l’odeur de l’oignon des mains, on peut les frotter avec du jus de citron. Par votre haleine, on peut savoir si vous avez mangé de l’oignon. Rafraîchissez-la en mâchant quelques brins de persil ou de menthe. L’oignon doit se conserver pour une longue durée dans un endroit sec à l’abri de la lumière. Sinon dans le réfrigérateur pas plus d’une semaine. Voilà un aliment qui devrait être indispensable à notre nutrition et là où passe l’oignon, les rhumatismes trépassent, tout comme l’ail (étant de la même famille) il dissout l’acide urique (responsable de la maladie de la goutte touchant les reins, les articulations…), il lutte contre les infections grâce à ses sels de soude et sa potasse tout en alcalinisant le sang. En homéopathie, l’oignon (allium cepa) est utilisé pour le traitement des inflammations des yeux et des voies respiratoires supérieures.
1 avril 2010
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