Salon international de l’enfant Inciter les auteurs à éditer les contes puisés dans le terroir
La nécessité d’éditer des contes pour enfants qui prennent en considération les spécificités et particularités culturelles de la société algérienne a été soulignée lundi à Alger par le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, Djamel Ould Abbès.
“Nous voulons imprégner nos enfants de leur patrimoine culturel et identitaire”, a insisté M. Ould Abbès lors de la cérémonie d’inauguration du 3ème salon international de l’enfant qu’abrite le Palais des Expositions des Pins maritimes du 29 mars au 03 avril. Pour M.Ould Abbès, il est important d’impliquer les auteurs et les journalistes dans la confection de contes et histoires pour enfants lesquels seront puisées du terroir, qualifiant au passage les grands mères de “véritables bibliothèques ambulantes” pouvant contribuer à la réussite de pareille entreprise
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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1 mai 2010 à 9 09 38 05385
Une date, un fait Edition du 8/4/2010
Au coin de la cheminée
Le jardinier et ses maîtres
Résumé de la 1re partie : Le jardinier est peiné par les remarques de ses maîtres qui ne cessent de lui dire que les fruits mangés autre part sont meilleurs que les siens…
Un jour, ils le mandèrent au salon et lui dirent, avec toute la douceur et la bienveillance possible, que la veille, dînant au château voisin, ils avaient mangé des pommes et des poires si parfumées, si savoureuses, si exquises, que tous les convives en avaient exprimé leur admiration. «Ces fruits, poursuivirent les maîtres, ne sont probablement pas des produits de ce pays-ci ; ils viennent certainement de l’étranger. Mais il faudrait tâcher de se procurer l’espèce d’arbre qui les porte et l’acclimater. Ils avaient été achetés, à ce qu’on nous a dit, chez le premier fruitier de la ville. Montez à cheval, allez le trouver pour savoir d’où il a tiré ces fruits. Nous ferons venir des greffes de cette sorte d’arbre, et votre habileté fera le reste.» Le jardinier connaissait parfaitement le fruitier ; c’était précisément à lui qu’il vendait le superflu des fruits de son verger. Il partit à cheval pour la ville et demanda au fruitier d’où provenaient ces poires et ces pommes délicieuses qu’on avait mangées au château de X… «Elles venaient de votre propre jardin», répondit le fruitier ; et il lui montra les pommes et les poires – pareilles – que le jardinier reconnut aussitôt pour les siennes. Combien il en fut réjoui, vous pouvez aisément le deviner. Il accourut au plus vite et raconta à ses maîtres que ces fameuses pommes et ces poires délicieuses étaient les fruits des arbres de leur jardin. Les maîtres se refusaient à le croire : «Ce n’est pas possible, mon bon Larsen. Tenez, je gage que le fruitier se garderait bien de vous l’attester par écrit.» Le lendemain, Larsen apporta l’attestation signée du fruitier : «C’est tout ce qu’il y a de plus extraordinaire !», dirent les maîtres. De ce moment, tous les jours on plaça sur la table de pleines corbeilles de ces pommes et de ces poires. On en expédia aux amis de la ville et de la campagne, même aux amis des pays étrangers. Ces présents faisaient plaisir à tout le monde, à ceux qui les recevaient et à ceux qui les donnaient. Mais pour que l’orgueil du jardinier n’en fût point trop exalté, on eut soin de lui faire remarquer combien l’été avait été favorable aux fruits, qui avaient partout réussi à merveille. Quelque temps se passa. La noble famille fut invitée à dîner à la cour. Le lendemain, le jardinier fut de nouveau appelé au salon. On lui dit que des melons d’un parfum et d’un goût merveilleux avaient été servis sur la table du roi. «Ils viennent des serres de Sa Majesté. Il faudrait, cher Larsen, obtenir du jardinier du roi quelques pépins de ces fruits incomparables.»
«Mais c’est de moi-même que le jardinier tient la graine de ces melons !», dit joyeusement le jardinier. «Il faut donc, repartit le seigneur, que cet homme ait su les perfectionner singulièrement par sa culture, car je n’en ai jamais mangé de si savoureux. L’eau m’en vient à la bouche en y songeant.»
A suivre
Conte du monde