Mauvaise nouvelle pour ceux qui sont soumis à la pression au quotidien, le stress a tendance à réduire la taille du cerveau. Des universitaires l’auraient prouvé. A chaque bouffée d’angoisse, c’est la même chose.
Des paquets entiers de cellules nerveuses rétrécissent au point de devenir inopérantes. Résultat, le système immunitaire vieillit avant l’heure. Si la taille du cerveau n’a pas d’incidence en soi sur l’intelligence, il paraît évident que lorsque la matière grise disparaît, on doit forcément perdre quelque chose. Le constat de l’équipe dirigée par le docteur Bruce McEwen de l’Université de New York, est sans équivoque : le stress anéantit les cellules dans l’hippocampe, touchant ainsi les facultés liées à la mémoire, ainsi que dans le cortex préfrontal, la région du cerveau qui régit nos capacités à prendre des décisions et à émettre des jugements. Le docteur McEwen annonce dans ses conclusions : “L’hormone du stress – le cortisol – remodèle le cerveau en modifiant les possibilités de connexions entre neurones”. Il existe heureusement des moyens simples pour contrer les effets dévastateurs du stress sur notre intelligence. A commencer par l’énergie positive, pour apprendre à moins stresser… – On respire un bon coup: Exigez de vous-même d’être détendu ! Respirez plusieurs fois de suite, relâchez vos épaules, gardez la bouche fermée et inspirez profondément par le nez. Puis expirez lentement. Répétez le geste deux fois de plus et n’ayez pas peur de faire du bruit en expirant! Puis prenez une respiration profonde toujours par le nez et restez en apnée le temps de compter jusqu’à 4, puis enfin relâchez par le nez. Effectuez cette routine deux fois de suite. – On regarde devant soi: Le moyen le plus sûr de gaspiller votre énergie est de cogiter sur vos actions passées, surtout celles dont le résultat ne vous est pas apparu satisfaisant. N’y pensez plus car vous n’y changerez rien. Plus vous accordez de place à ce genre de réflexion, plus vous lui permettez de prendre de l’importance dans votre esprit. En fait plus nombreux seront les neurones éliminés.. – On prend de bonnes habitudes: Quand on finit par s’apercevoir d’une mauvaise habitude, elle a déjà pris place dans le système neuronal. Pour la changer, identifiez-la! Puis modifiez les comportements et les choix quotidiens qui ont provoqué ces habitudes, c’est juste une question de motivation temporaire. Il faut environ 21 jours de pratique quotidienne pour adopter une nouvelle habitude (et remplacer l’ancienne, la mauvaise). Par exemple, si vous décidez subitement de faire un jogging tous les matins, vous constaterez qu’au bout de trois semaines, vous n’aurez plus à vous forcer à enfiler vos baskets, votre corps vous le réclamera.
31 mars 2010
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