Le Carrefour D’algérie
date();Mardi 30 Mars 2010
Ki Kount…ki wellit!!!
Par Jawad M.
Orienter en connaissance de cause…
Bien souvent, nous n’hésitons pas à dénoncer le manque de qualification constaté chez l’un ou l’autre des ouvriers qu’il nous arrive parfois d’employer: plombier, peintre, soudeur, etc. Bien souvent aussi, certains
d’entre eux paraissent crispés dans leur travail et reconnaissent même, quelquefois, ne pas arriver à s’y adapter. Ainsi donc ni paix intérieure pour l’employé ni rendement satisfaisant pour l’employeur! A les écouter, la plupart de nos jeunes ne s’engagent dans leur métier que par hasard. Faute d’une assistance qualifiée en matière d’orientation professionnelle, ils se voient contraints d’exercer parfois un métier qui ne correspond point à ce qu’ils sont. C’est faute d’orientation aussi, que leurs parents s’empressent de les caser n’importe où et n’importe comment. L’idéal, bien sûr, serait que nos jeunes s’engagent dans la branche professionnelle qui convienne le mieux à leurs aptitudes, leurs goûts, leur tempérament, ainsi qu’au contexte social et aux possibilités de débouchés. Et l’orientation professionnelle connaîtrait sans doute chez nous son âge d’or si elle parvenait à aider le jeune Algérien à mûrir son choix en fonction de ses possibilités personnelles de développement et du monde très mouvant d’aujourd’hui. Le conseiller d’orientation cherchera à déterminer en connaissance de cause l’orientation du postulant. A cet effet, il sollicitera la contribution de la famille, de l’établissement scolaire, du psychotechnicien ainsi que de l’intéressé lui-même. Et enfin, il prendra soin d’intégrer toutes les données qu’il aura recueillies avant de se prononcer.
jawad_moumen@yahoo.fr
30 mars 2010
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