[Bouillon de culture] Commentaire sur : « Marcel MANDELKORN »"
Vendredi 26 mars 2010 11h35
Auteur : mandelkorn (IP: 172.31.235.6 , 172.31.235.6)
E-mail : marcel.mandelkorn@equipement.gouv.fr
URL : http://societedesecrivains.com
Il y a des conditions dans la névrose qui semble se situer entre une finalité qui agit faussement et le blocage qui survient parce que l’on ne parvient pas à distancer ce qui dans son tempérament est vital. On se perçoit critiquable, un soupçon de vanité,
on s’attribue des tords, on s’accuse et on supporte mal la carence de sentiment. Tout ceci semble former une sphère perverse qui se ferme sur soi. Bien sur pour cela, on a affaire à des épisodes défavorables dont l’emprise augmente, on a du mal à évacuer, on a un comportement fragile. Il peut y avoir des réponses insuffisantes, moins de stimulation de sa vie, notre culpabilité est combattue par notre vanité, mais ceci reste déformé, anormal. Dans ces refoulements, il y a sans cesse du nouveau, rien n’est immuable, On finit par s’enfoncer dans son subconscient. On s’affaiblit psychiquement car il y a un fossé qui se creuse entre réalité et ce qu’on croyait être. L’approximative intention ne suffit plus, on devient soucieux, songeur, rêveur et sur une forme irrationnelle, personnalité névrotique. Intellectuellement parlant, c’est notre pensée affective, passionnelle, on rêve de l’affect, on se justifie de façon fausse. L’énergie dont on dispose psychiquement décline. Nos connaissances et notre opinion régressent de façon spectaculaire tout en sur-entendant notre excitation au moment où notre comportement humain n’est pas encore très différent mais où nous commençons à nous heurter à des désirs, des appétences insatisfaits. Sans même que l’on se sente négligé, on s’exalte à cause de l’insatisfaction. C’est comme si nos sentiments accusaient un monde devenu hostile, incapable de nous accorder ce qui est important pour chacun, finalement c’est le lot de toute une population qui représenterait l’expression parfaite de nos gouvernants, de leur impuissance, c’est aussi ce qui nous ferait trépider, au contraire de ce qui est vital, capital. À force de sublimer, d’entreprendre une démarche spirituelle, ce qui en toute situation de principe est l’opposé de ce que nous pourrions prévoir. En effet ce qui pour nous serait important de réussir n’a rien de plaisant même si ci ce côté nous acceptait de vaincre nos stimulations, pour se convertir en une autre résolution. En convertissant aussi notre contrariété en jeux importants, en se projetant de façon mystérieuse..
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26 mars 2010
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