LE SOIR NUMÉRIQUE & SAT : Un dangereux hacker arrêté à Annaba
La rumeur a enflé ces derniers jours autour de l’arrestation d’un dangereux hacker à Annaba, suite aux plaintes de plusieurs sites internationaux piratés. Il semblerait que des agents d’Interpol aient été dépêchés spécialement pour enquêter sur cette affaire qui aurait coûté à certaines sociétés mondiales des sommes importantes en dollars, détournées grâce à l’accès illicite à certains codes secrets. Nous n’avons pas pu confirmer toutes ces informations.
Les seuls éléments dont nous disposons à l’heure actuelle révèlent que le pirate est un homme âgé d’une quarantaine d’années qui habiterait le quartier des Tours du Belvédère. On aurait découvert chez lui un important matériel informatique qui a été saisi. Le 6 janvier dernier, le journal arabophone En Nahar publiait une information selon laquelle «le juge d’instruction du tribunal de Batna a ordonné la mise en détention préventive du jeune Y. S, 22 ans, en attendant le procès dans l’affaire de piratage d’un site Internet.» Selon les sources du journal, le jeune homme, originaire du quartier Bouzourane, dans la ville de Batna, «a été arrêté par une unité spéciale de la police judiciaire, dépêchée d’Alger. Après d’intenses investigations dans la discrétion la plus totale, et sur demande de la police internationale (Interpol), qui a été informée il y a un mois de cela par le département de la Défense des Etats-Unis d’Amérique sur l’existence d’une personne en Algérie qui aurait piraté le site de la Défense et détruit des dossiers secrets.» Par ailleurs, les hackers algériens ont beaucoup fait parler d’eux à la suite des dernières rencontres mouvementées Algérie- Egypte. Une véritable guerre des hackers avait alors éclaté entre les deux pays. Des pirates algériens avaient réussi à forcer plusieurs sites sensibles égyptiens, tels ceux de la présidence et du ministère de la Défense. Il y a quelques jours à peine, un pirate égyptien détournait le site du journal Ech Chourouken présentant un texte à forte connotation islamiste et en appelant à la fraternité algéro-égyptienne sur fond de photos dont l’une représentait deux enfants drapés des emblèmes algérien et égyptien en face d’un grand feu symbolisant le danger israélien. Mais les pirates sont souvent démasqués par les traces qu’ils laissent sur Internet. N’oublions jamais que chaque ordinateur branché sur le réseau a une identité vérifiable à tout moment : l’adresse IP.
SNS
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/03/20/article.php?sid=97351&cid=46
20 mars 2010
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