Mon beau pays
Sour El Ghozlane (IV)Par M. A. Haddadou
D’autres insurrections devaient éclater. La plus importante, après la guerre de Tacfarinas, est celle qui a embrasé, en 260, les montagnes des Babors, avec pour chef Faraxen, de la tribu des Faraxinenses.
Faraxen avait réussi à unir plusieurs tribus contre l’occupant, avant d’être battu à son tour. En 372, c’est Firmus qui soulève les tribus du mont Ferratus (Djurdjura), prend Césarée et assiège les romains à Castellum Auziense, poste militaire avancé de Auzia, près de Aïn Bessam. C’est également dans ce Castellum que Firmus a pris refuge et où il s’est donné la mort pour ne pas tomber entre les mains de l’ennemi (375). Comme ailleurs, le christianisme a dû se répandre à Auzia au début IIIe siècle, mais les vestiges de cette religion sont peu nombreux. Au Ve siècle, les Vandales envahissent l’Afrique.
Le comte romain, Boniface, qui gouvernait l’Afrique est destitué par l’empereur Honorius, mais il refuse de quitter son poste et s’allie aux Vandales, avant d’entrer en guerre contre eux. Battu, il doit leur céder les trois Maurétanies, la Sétifienne, la Césarienne et la Tingitane. C’est ainsi que Auzia va tomber sous la coupe des vandales pendant plus d’un siècle.
M. A. H.
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19 mars 2010
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