« Résumé de la 3e partie » C’est le grand jour pour Hafid qui a décidé de demander Soraya en mariage auprès de ses parents, mais auparavant il doit lui en parler.
La journée semble ne pas vouloir finir pour Hafid qui ne doit prendre la classe de Soraya qu’en dernier cours. Enfin, il en voit le bout.
A sa grande surprise, il voit Soraya venir vers lui avant même qu’il l’appelle. La voyant le teint pâle et les yeux cernés, il sent son c’ur se serrer de tendresse et d’inquiétude. Très gênée, elle chiffonne son mouchoir entre ses mains et évite de le regarder.
«Oui Soraya tu veux me parler ‘». Elle fait oui de la tête sans parler. Il attend un moment, attendri par sa gêne et sa timidité. Voyant qu’elle ne dit rien, il lance d’une voix douce : «Je t’écoute. Ne crains rien avec moi Soraya, je t’ai déjà dit que tu pouvais tout me dire». «Tout ‘ Vraiment tout ‘ ».
« Oui absolument tout», lui dit-il. Prenant une longue inspiration, la jeune fille parle très vite comme si elle avait peur de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout des mots : « Vous m’avez dit, hier, que vous étiez là pour m’aider et qu’en cas de problème je pouvais m’adresser à vous». «Oui absolument, je maintiens ce que j’ai dit», répond-il. «Eh bien voilà, j’ai effectivement un problème et je veux vous en parler».
Elle se tait un petit moment semblant rassembler son courage et ses forces et reprend sans le regarder : «Mon problème c’est vous». «Explique-toi, je ne te comprends pas. Y aurait-il dans mon comportement quelque chose qui t’aurait vexée ou choquée ‘», réplique-t-il. «Oh non ! Pas du tout. Ce n’est pas du tout ce que j’ai voulu dire». «Soraya regarde-moi ». Tout en parlant, ils sortent de la salle de cours et se trouvent maintenant presque à la sortie du lycée. S’arrêtant, Hafid oblige sa compagne à faire de même. Elle s’excuse et lève un regard pitoyable vers lui. Le c’ur battant la chamade, il croit voir dans son regard de l’amour. Troublé, au comble de l’émotion, il tente de se contrôler. Pour ce faire, il se remet à marcher.
Elle le suit sans rien dire. Reprenant de l’assurance, il décide de la relancer. C’est important pour lui. Il faut qu’il sache : «Qu’est-ce que tu voulais dire alors ‘». «Il me semble pourtant que vous avez bien compris». Son c’ur bat de plus en plus fort, mais il n’ose pas encore croire à son bonheur. Criant presque, elle se tourne vers lui et lui jette, les larmes aux yeux : «Je suis amoureuse de vous. Voilà vous êtes content ‘». «Oui, dit-il, très tendrement. Je suis content. Je suis même très heureux mais il ne faut pas pleurer. Je n’aime pas te voir malheureuse.»
Ils sont maintenant dehors mais tout à leurs émotions, ils ne s’en rendent même pas compte. «Je pleure parce que je suis encore très jeune, que je vais finir par oublier et que ce n’est pas de l’amour que je ressens’» L’interrompant, il lui dit dans un sourire. «C’est donc pour cela que tu pleures ‘ Eh bien tu ne le devrais pas parce que moi aussi je t’aime et j’avais l’intention de te le dire aujourd’hui avant d’aller demander ta main à tes parents».
Eperdue d’amour et de bonheur, elle le regarde le tutoyant sans même y prendre garde : «Tu m’aimes alors ‘ C’est vrai ‘». «Mais oui, c’est vrai. Et dire que j’avais peur que tu ne veuilles pas de moi.»
S’assombrissant tout d’un coup : «J’ai failli oublier un problème qui risque de tout gâcher». «Quel problème ‘». Soraya lui déclare alors : «Mon père veut me marier à mon cousin. D’ailleurs, le mariage est prévu juste après le bac». (à suivre…)
F. Y.
19 mars 2010
Histoire